Unite 9
Texte A A l’hypermarché
Julie habite dans un petit village breton. Elle est arrivée à Paris il y a deux jours pour passer deux semaines avec la famille Moreau.
Le lendemain matin, Julie et Renée sont parties de bonne heure pour prendre le métro Ligne 8. Vingt minutes après, elles sont descendues à Créteil.
Les voilà à l’entrée principale du magasin Carrefour. La pauvre fille n’est jamais entrée dans un si grand magasin, elle est bien étoinnée. C’est la première fois qu’elle voit un hypermarché. A la campagne, Julie et sa mère doivent aller dans plusieurs petites boutiques pour faire leurs achats quotidiens.
- Il y a beaucoup de grands magasins comme ça dans la région parisienne, lui explique Renée.
On les appelle aussi supermarchés ou grandes surfaces. On y vend de tout, et tout est moins cher. Dépêche-toi donc! Nous allons faire beaucoup de courses.
Les deux jeunes filles se dirigent d’abord vers le grand rayon de la charcuterie, là, elles prennent un kilo de viande et un poulet. Au rayon des produits laitiers, elles choisissent du beurre, du fromage et du lait. Ensuite, elles vont choisir des fruits, du pain, des légumes et des gâteaux.
- Mais il y a un monde fou! Et on achète si vite!
- Mais oui, répond Renée. On ne perd pas de temps ici.
- Je n’aime pas ça. Chez nous, quand on a besoin de quelque chose, on va dans les petites boutiques. Les patrons sont très gentils avec les clients.
- Je le sais. A Paris, il y a encore ces magasins.
- Les patrons vous saluent, ils bavardent avec vous, c’est la vraie vie!
- D’accord, mais c’est trop lent! On perd beaucoup de temps!
- Je n’aime pas les grandes villes. On est trop pressé!
Les deux cousines se dirigent vers la sortie. La caissière fait passer les articles sur le tapis, les cousines font un chèque. Julie est vraiment très étonnée par la foule, par la vitesse et par le bruit! Elle se dit en son cœur: « Quel monde et quel Paris! »
Texte B Achats dans de petites boutiques
Ι. Dans une boulangerie
Madame Michel et sa fille Anne-Marie sont entrées dans une boulangerie.
La vendeuse: Que désirez-vous, Madame?
Mme Michel: Trois baguettes et six croissants, s’il vous plaît, pas trop cuits!
La vendeuse: Voilà, Madame. C’est tout ce qu’il vous faut?
Anne-Marie: Donnez-nous aussi une tarte aux pommes. Maman, mes grands-parents vont venir dîner avec nous ce soir, tu as oublié?
Mme Michel: C’est vrai.Une grosse tarte,la tarte à votre gauche. Combien est-ce que je vous dois?
La vendeuse: Ça fait 9,25 euros en tout.
Mme Michel: Voici un billet de 10 euros.
La vendeuse: Merci, Madame. Je vous rends la monnaie tout de suite.
ΙΙ. Dans un magasin de vêtements
Mme Michel: Je voudrais un chemisier tout simple pour ma fille.
La vendeuse: Tous ces chemisiers sont en solde, Madame. Nous en vendons beaucoup.
Anne-Marie: Ce chemisier me plaît beaucoup, maman. C’est ma taille?
La vendeuse: Le chemisier en coton? De quelle couleur? Le chemisier jaune?
Anne-Marie: Oui, en coton, Mademoiselle.
La vendeuse: Attendez un instant, s’il vous plaît. Voilà, ces chemisiers sont juste à votre taille. Ils coûtent 14 euros chaque.
Anne-Marie: Il me va très bien, mais je préfère le noir.
La vendeuse: Le noir est un peu plus cher,à 16 euros.Il m’en reste un de votre taille,mademoiselle.
Mme Michel: Bon, alors, je le prends.
La vendeuse: Voulez-vous payer à la caisse, là-bas?