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法语翻译经典品读《Bel ami漂亮朋友》上篇 第三章(八)
作者:未知  文章来源:互联网  点击数  更新时间:2012/9/23 17:28:22  文章录入:admin  责任编辑:admin

Brusquement elle demanda:

"Qu'est-ce que vous pensez de mon amie Mme de Marelle?"

Il fut surpris:

"Mais... je la trouve... je la trouve très séduisante.

- N'est-ce pas?

- Oui, certainement."

她突然向他问道:

“您觉得我的朋友德•马莱尔夫人怎么样?”
毫无准备的他不禁一愣,半晌答道:
“我……我觉得……我觉得她非常迷人。”
“是吗?”
“当然。”

Il avait envie d'ajouter: "Mais pas autant que vous." Il n'osa point.

Elle reprit:

"Et si vous saviez comme elle est drôle, originale, intelligente! C'est une bohème, par exemple, une vraie bohème. C'est pour cela que son mari ne l'aime guère. Il ne voit que le défaut et n'apprécie point les qualités."

他本想加一句:“但还比不上您。”然而终究未敢造次。

弗雷斯蒂埃夫人又说:
“您对她还不太了解,她性格开朗,反应敏捷,可不是那种常见的女人。比如说,她这个人常会放荡不羁,完全无拘无束。因为这一点,她丈夫对她相当冷落。他只看到她的缺点,而看不到她的优点。”

Duroy fut stupéfait d'apprendre que Mme de Marelle était mariée. C'était bien naturel, pourtant.

Il demanda .

"Tiens... elle est mariée? Et qu'est-ce que fait son mari?"

Mme Forestier haussa tout doucement les épaules et les sourcils, d'un seul mouvement plein de significations incompréhensibles.

"Oh! il est inspecteur de la ligne du Nord. Il passe huit jours par mois à Paris. Ce que sa femme appelle " le service obligatoire", ou encore " la corvée de semaine", ou encore " la semaine sainte ". Quand vous la connaîtrez mieux, vous verrez comme elle est fine et gentille. Allez donc la voir un de ces jours."

只听杜洛瓦问道:

“是吗?……她结婚了?那么她丈夫是干什么的?”
弗雷斯蒂埃夫人扬起眉毛,轻轻地耸了耸肩,面部充满令人难以捉摸的表情,说道:
“他在诺尔省铁路部门任稽察,每个月来巴黎小住一星期。他妻子将这段时间对他的接待讥讽为‘强制性服务’,或是‘一周苦役’,再或是‘神圣的一周’。其实等您对她有了进一步的了解,您将会发现,她是一个非常乖巧而又随和的女人。因此这两天,您不妨找个时间去看看她。”

Duroy ne pensait plus à partir; il lui semblait qu'il allait rester toujours, qu'il était chez lui.

Mais la porte s'ouvrit sans bruit, et un grand monsieur s'avança, qu'on n'avait point annoncé.

Il s'arrêta en voyant un homme. Mme Forestier parut gênée une seconde, puis elle dit, de sa voix naturelle, bien qu'un peu de rose lui fût monté des épaules au visage:

"Mais entrez donc, mon cher. Je vous présente un bon camarade de Charles, M. Georges Duroy, un futur journaliste."

杜洛瓦已经不想走了,他好像要一直呆下去,觉得他此刻是在自己家里。

然而这时,客厅的门忽然轻轻打开,一位身材高大的男士未经通报便走了进来。
看到房内有个男人,他停了下来。刹那间,弗雷斯蒂埃夫人似乎有点不知所措,从肩头到面庞出现一阵红晕。但她很快便恢复了常态,十分平静地说道:
“进来呀,亲爱的。我来给你介绍一下,这位是乔治•杜洛瓦先生,查理的一位好友,未来的新闻记者。”

Puis, sur on ton différent, elle annonça:

"Le meilleur et le plus intime de nos amis, le comte de Vaudrec."

Les deux hommes se saluèrent en se regardant au fond des yeux, et Duroy tout aussitôt se retira.

接着,她又以另一种腔调向杜洛瓦说道:

“他是我们亲密无间、最为要好的相知,德•沃德雷克伯爵。”
两位男士,各自盯着对方看了一眼,并彬彬有礼地互相欠了欠身。见有客人到来,杜洛瓦立即退了出来。

On ne le retint pas. Il balbutia quelques remerciements, serra la main tendue de la jeune femme, s'inclina encore devant le nouveau venu, qui gardait un visage froid et sérieux d'homme du monde, et il sortit tout à fait troublé, comme s'il venait de commettre une sottise.谁也没有挽留他。他喃喃地说了两句感谢的话语,握了握弗雷斯蒂埃夫人伸过来的手。新来的客人面容冷漠而又严肃,一副上流社会的绅士派头。杜洛瓦再度向他欠了欠身,带着神不守舍的慌乱心情,一径走了出来,好像自己刚才做了什么蠢事似的。

En se retrouvant dans la rue, il se sentit triste, mal à l'aise, obsédé par l'obscure sensation d'un chagrin voilé. Il allait devant lui, se demandant pourquoi cette mélancolie subite lui était venue; il ne trouvait point, mais la figure sévère du comte de Vaudrec, un peu vieux déjà, avec des cheveux gris, l'air tranquille et insolent d'un particulier très riche et sûr de lui, revenait sans cesse dans son souvenir.到了街上,他依然是一副垂头丧气、闷闷不乐的样子,心头隐约笼罩着一种说不出所以然的哀愁。他漫无目的地往前走着,不明白自己为何会在突然间这样地无精打采。他想了想,但什么原因也未找到。不过德•沃德雷克伯爵的严肃面容总不断地浮现在他的眼前。伯爵虽然已显出一点老相,头发已经花白,但脸上依然是一副悠闲自在、傲视一切的神情,只有腰缠万贯、对自己信心十足的富有者才会这样。

Et il s'aperçut que l'arrivée de cet inconnu, brisant un tête-à-tête charmant où son coeur s'accoutumait déjà, avait fait passer en lui cette impression de froid et de désespérance qu'une parole entendue, une misère entrevue, les moindres choses parfois suffisent à nous donner.杜洛瓦忽然发现,他同弗雷斯蒂埃夫人的促膝而谈,是那样地自然,那样地无拘无束,不想这位不速之客的到来把它打断了,这就不能不使他像是被人浇了盆冷水似的,心中顿时产生一种丧魂落魄的失落感。类似的情况常会发生:人们只要听到一句不如意的话语,看见一件不遂心的事情,有时哪怕很不起眼,但却会立刻勾起深深的不快。

Et il lui semblait aussi que cet homme, sans qu'il devinât pourquoi, avait été mécontent de le trouver là.

Il n'avait plus rien à faire jusqu'à trois heures; et il n'était pas encore midi. Il lui restait en poche six francs cinquante: il alla déjeuner au bouillon Duval. Puis il rôda sur le boulevard; et comme trois heures sonnaient, il monta l'escalier-réclame de La Vie Française.

此外,他似乎感到,这位伯爵一见到他在那里,脸上便露出了不悦之色。原因何在,他一直未弄明白。
那篇要命的文章既已写好,到下午三时赴约之前,他已没有任何事情要做。而现在,才刚刚十二点。他摸了摸衣兜,身上还有六法郎五十生丁。他于是走进一家叫做“杜瓦尔”的大众化餐馆吃了餐便饭。然后在街上闲逛了一阵。到钟打三点,他终于登上了《法兰西生活报》的那个兼作广告的楼梯。

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