Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S'en allait satisfaite et très fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences,
L'âme de son enfant livrée aux répugnances.母亲合上作业本
满意而自豪地走了,却没有
从孩子那饱满的额头下蓝眼睛里
看出他灵魂深处的厌烦。
Tout le jour il suait d'obéissance ; très
Intelligent ; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies.
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
A l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s'ouvrait sur le soir : à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
A se renfermer dans la fraîcheur des latrines :
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s'illunait,
Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié ! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots !
Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s'effrayait ; les tendresses, profondes,
De l'enfant se jetaient sur cet étonnement.
C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment !整天为了顺从捏着一把汗,
他显得很乖很乖,但那黑色的抽搐和面部表情
似乎证明着他心灵里隐含着的酸辛伪善。
当他走过帷幕发霉走廊的幽暗时,
他吐出舌头,两拳放到腹股沟上,
眯起眼,看到许多小点儿。
大门开向暮色,借着灯光,
人们看到他趴在高处栏杆上,
在屋顶上一湾夕光下喘息。
盛夏,在令人迟木的炎热中
他钻进茅厕去追寻一丝凉意,
不顾气味充鼻静静地遐想。
冬天当屋后小园被白昼的气味洗涤一新,
它横陈在墙脚被灰石所掩,
为了开阔视野他望穿迷离的双眼
倾听那斑驳树墙的攒动。
发发慈悲吧,这些孩子的孤独是家常便饭,
他们孱弱、光着头的额上眼睛哭得发了红,
还用发黄和泥污的小手去捂,
用发臭的衣襟蒙起泪脸,
同那愚呆的温存交谈!
假如母亲突然发现他这副惨相害怕起来,
给一点言不由衷的怜悯,这深深的温情
不是赏赐给孩子的,而是对她自己惊讶的犒赏。
一点不错,他的蓝眼睛里正在撒谎!
A sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert, où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes ! - Il s'aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l'oeil brun, folle, en robes d'indiennes,
- Huit ans - la fille des ouvriers d'à côté,
La petite brutale, et qu'elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos en secouant ses tresses,
Et qu'il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons ;
- Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.七岁时他就写小说,写那大漠的生活,
那里有闪着迷人之光的自由,
森林、阳光、沙岸和无边的草原!
他浏览带图的小说,红着脸
看黑脸西班牙和意大利女人的巧笑。
当工人邻居的八岁小女
穿着印第安袍子眨着灰眼睛
疯疯野野地走来,
在一个角落,摇着小辫扑向他的脊梁
被压在身下的他用嘴咬了她的屁股。
因为她从来不穿裤子,
被她拳打脚踢得死去活来之后,
他把皮肉吃苦的滋味带到房间。
Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d'acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou ;
Des rêves l'oppressaient chaque nuit dans l'alcôve.
Il n'aimait pas Dieu ; mais les hommes, qu'au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
- Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor !他害怕腊月里暗淡的星期天,
这天他被打扮得叫人讨厌趴在桃花心木独脚桌上,
把绿白菜的切面当《圣经》读,
每个夜晚在凹室里受着梦想的压迫。
他不爱上帝可是他在灰蒙蒙的黄昏,
看到穿工作服的黑色人群返回小镇,
那里叫卖者的三通锣鼓
把他们招来,笑着,骂着,把广告围个水泄不通。
他梦想着眷恋的草地,那里明媚的
波浪,沁人的清香,金色的柔毛,
安详地鼓荡着,不断涌起大潮。
Et comme il savourait surtout les sombres choses,
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d'humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidérals déployées,
Vertige, écroulements, déroutes et pitié !
- Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, - seul, et couché sur des pièces de toile
Écrue, et pressentant violemment la voile !他尤其熟识那幽暗的事物,
当他躲进那高、蓝、潮气袭人的
陋室里把门窗紧闭,
他读着自己那遐思纷纷的小说,
眼前出现的是赭红的云天和被流光淹没的森林,
肉质的花朵缀在繁星郁郁的树林,
眩晕、崩溃、迷惘、怜悯!
当下面飞来街衢的喧沸,
他孤独地躺在未经漂染的布单上
强烈地向往着那征帆的远航!