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Des repas plus sains et responsables
作者:Zhang Zh…  文章来源:Beijing Information  点击数  更新时间:2008/5/27 8:56:44  文章录入:olivierfanfan  责任编辑:olivierfanfan

Zhang Zhiping

L' « alimentation » détient une importance considérable dans le cœur des Chinois. C'est pourquoi, il est assez logique que la salutation le plus fréquemment utilisée par ces derniers au cours de leurs rencontres quotidiennes soit : « As-tu bien mangé ? » En effet, hormis les trois repas quotidiens, l' « alimentation » constitue une part prépondérante des activités sociales très importantes tout au long de la vie : au cours des rendez-vous des amis, des retrouvailles avec les proches, des noces nuptiales, de la naissance d'un enfant, des emménagements, des promotions dans le travail, y compris les cérémonies funèbres... En raison de sa prééminence, l'« alimentation » a permis de former la culture gastronomique chinoise.

En dépit du grand enthousiasme que la population porte à l'« alimentation », la diététique n'est pas suivie par tous. Le principal charme de la gastronomie chinoise réside dans son goût, à l'image du proverbe : « La nourriture constitue la première nécessité du peuple ; le goût prime sur la nourriture ». Ainsi, la recherche sur la couleur, l'odeur et le goût des plats délaissent bien souvent la nutrition des aliments et les exigences sanitaires.

Par ailleurs, de certains concepts erronés dans le domaine gastronomique dérivent également un certain désordre de la structure alimentaire. Ceci est bien évidemment liés à des facteurs historiques. Ces trente dernières années, le niveau de vie des Chinois a été fortement amélioré, cependant, le concept alimentaire de bon nombre de gens n'a pas évolué avec le développement socioéconomique, à l'instar des repas copieux qui pour certaines personnes reflètent une vie bien aisée tandis que d'aucuns considèrent que la nourriture simple et frugale comme synonyme de pauvreté.

Selon les statistiques de l'Association chinoise de Nutrition, la structure alimentaire des Chinois est entrée, à la fin des années 1970, dans une « période de transition », qui se manifestait généralement par la diminution annuelle de la consommation des céréales et par la croissance multiple de l'alimentation carnée. Le changement de la structure alimentaire a amélioré la qualité alimentaire des habitants, surtout l'amélioration du niveau des protéines alimentaires, accompagnant une amélioration de la santé. Cependant, des effets pervers sont apparus, tel que l'excédent de la graisse et de calories, qui compliquent fortement le contrôle des maladies chroniques.

La Chine est actuellement l'un des pays dont le nombre de la population souffre le plus de maladies liées à une alimentation déséquilibrée, occasionnant une perte annuelle de 300-500 milliards de yuans. En raison de ces excédents caloriques, 160 millions d'adultes chinois souffrent de l'hypertension, 160 millions d'adultes souffrent d'un excès de cholestérol, et 20 millions de gens sont touchées par le diabète. Dans les grandes villes chinoises, 30 % adultes sont en surpoids. Parallèlement, le problème de la malnutrition subsiste encore dans les régions pauvres.

Quelle structure alimentaire équilibrée la population doit-elle adopter ? Au début de cette année, la 3e version du « Guide diététique destiné à la population chinoise » a été publiée, ce qui devrait lui permettre de placer la responsabilité au cœur de sa structure alimentaire. En tout état de cause, afin de maintenir un bon niveau de santé, l'abandon des plaisirs apportés par la gastronomie vaut bien la peine. (Traduit par Wang Wenjie)

 

Beijing Information

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