打印本文 打印本文  关闭窗口 关闭窗口  
简易法语新闻 20151217-法国前财政部长将出庭受审
作者:沪江网  文章来源:fr.hujiang.com  点击数  更新时间:2015/12/22 9:14:19  文章录入:admin  责任编辑:admin

戳我下载音频

今日新闻摘要:法国前财政部长拉加德将出庭受审,其被控在“塔皮事件“中失职。美俄在叙利亚问题上正朝着同一方向进发。美国向台湾出售武器,导致中美关系紧张。法国地方选举在即,法国总统奥朗德前往北部,呼吁团结。

Priscille Lafitte : Dans l'actualité de ce jeudi 17 décembre, l'ancienne ministre des finances Christine Lagarde devra s'expliquer devant les juges dans l'affaire Bernard Tapie
Alexis Guilleux : Les Etats-Unis et la Russie sont en train de rapprocher leurs points de vue sur la Syrie. C'est ce que déclare le président Poutine.
PL : Les relations se tendent en revanche entre la Chine et les Etats-Unis, depuis que Washington a signé un nouveau contrat de vente d'armes avec Taïwan
PL : nous terminerons par le déplacement de François Hollande dans le nord de la France, pour prôner l'unité nationale, quelques jours après les élections régionales.
AG : On débute ce journal par une information qui vient de tomber : un coup d'Etat a été déjoué au Niger. C'est ce qu'annonce ce soir le président Issoufou à la télévision
PL : "Les auteurs ont échoué et ont été arrêtés" a déclaré le chef de l'Etat, mais un seul reste en fuite. Cette annonce intervient après l'arrestation de plusieurs haut gradés de l'armée, lundi. Parmi ces personnes arrêtées : l'ancien chef d'état major, le général Salou Souleymane, et le commandant de la base aérienne de Niamey.
AG : On poursuit ce journal par l'affaire Bernard Tapie, qui éclabousse Christine Lagarde, ancienne ministre des finances sous Nicolas Sarkozy.
PL : Christine Lagarde, aujourd'hui patronne du Fond monétaire internationale, le FMI, devra s'expliquer devant la justice française pour "négligence" dans l'affaire Bernard Tapie.
Cet homme d'affaires avait engagé un bras de fer avec l'Etat, et avait bénéficié d'un arbitrage en sa faveur : il avait récolté 404 millions d'euros à l'époque, en 2008. Une décision qui a été annulée depuis, et Bernard Tapie doit rembourser cette somme.
Le scandale de cette affaire Tapie a des conséquences en domino, qui touche en premier lieu Christine Lagarde. Explications, Guilhem Delteil
La décision de renvoi est un revers pour Christine Lagarde. L'ex-ministre pouvait espérer éviter le procès. Le procureur général avait requis un non-lieu la concernant. Pour Jean-Claude Marin, la négligence est "difficile" à établir et peut tout "aussi difficilement être imputée à la seule Christine Lagarde". Mais les magistrats instructeurs n'ont pas suivi son avis. S'ils n'ont pas retenu le chef d'inculpation de "détournement de fonds publics" - bien plus grave, ils considèrent néanmoins que les charges qu'ils peuvent retenir sont précises, graves et concordantes.
Selon Mediapart, l'ex-ministre a été mise à mal à plusieurs reprises au cours de ses auditions. Sa ligne de défense - écrit le site d'information - a été d'accabler son ex-directeur de cabinet: Stéphane Richard, aujourd'hui PDG du groupe de téléphonie Orange. Au risque de se présenter comme une ministre dépassée, ne comprenant pas ce qui se passe dans son cabinet, elle aurait affirmé aux enquêteurs n'avoir jamais été au courant des mises en garde qui lui étaient adressées.
Mais ses déclarations se heurtent souvent à celles faites lorsqu'elle était ministre. C'est donc désormais peut-être à la barre d'un tribunal qu'elle devra s'en expliquer.
Christine Lagarde va contester cette décision devant la Cour de cassation. Dans six mois, elle terminera son mandat à la tête du Fonds monétaire international, le FMI, qui a officiellement renouvelé sa confiance à sa directrice générale. 
AG : le président russe Vladimir Poutine a donné sa conférence de presse annuelle, il convoque tous les ans les médias pour répondre à des questions.  
PL : Et ce jeudi, Vladimir Poutine a eu des paroles beaucoup plus conciliantes à l'égard des Etats-Unis, vis-à-vis de son rival américain. Le président russe a affirmé que les deux pays étaient globalement d'accord sur le processus à suivre en Syrie. Vladimir Poutine
« Nous soutenons l'initiative des Etats-Unis, y compris en ce qui concerne le projet de résolution au conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie. Je pense que, lorsqu'ils auront pris connaissance du projet, cela conviendra aussi aux autorités syriennes, meme si certains points pourraient ne pas leur plaire. Parce que quand on veut resoudre un conflits qui dure depuis des années , le compromis est toujours possible mais il faire faire des concessions des deux cotés. Je le repète, c'est une initiative des Etats-Unis, du président Obama. Et cela montre que et les Etats-Unis et l'Europe sont extremement inquiets de ce qui se passe actuellement au proche orient, au Yemen , en Syrie, en Irak. Nous allons donc par tous les moyens contribuer à la résolution de cette crise. Le processus doit etre le suivant : travail commun sur la constitution, puis création des mécanismes de contrôle d'éventuelles élections. Et sur la base de cette procédure démocratique, la Syrie doit décider elle-même , quelles seront les formes de gouvernement les plus acceptables et qui va diriger le pays. »
Des propos recueillis par Murielle Pomponne, à Moscou
Toujours concernant la Syrie, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, se rendra dimanche à Moscou pour améliorer la coordination des armées françaises et russes face au groupe Etat islamique.
AG : Autre conférence de presse, celle de Barack Obama. Le président américain estime qu'il n'y a pas d'information "spécifique et crédible", dit-il, c'est-à-dire précise et fiable, sur de possibles attentats en préparation sur le sol américain.
PL : Barack Obama appelle cependant à la vigilance, à la prudence. Il n'exclut pas que des personnes isolées, ou des petits groupes de terroristes, comme ceux de la tuerie de San Bernardino en Californie, organisent un acte terroriste. Mais, dit le président américain, la lutte contre les djihadistes en Irak est plus intense que jamais. 
AG : Si les relations entre Washington et Moscou semblent être apaisées, en revanche, la Chine est en colère contre les Etats-Unis.
PL : En colère depuis que Washington a signé une promesse de vente d'armes américaines à Taïwan, pour une somme, un montant de 1 milliard 800 millions de dollars. Aujourd'hui, Pékin a convoqué un des responsables de l'ambassade des Etats-Unis, et menace de prendre des sanctions contre Washington. Mais ce n'est pas la première fois que les Américains vendent des armées à Taïwan, ni la première fois que Pékin proteste contre la politique américaine sur cette île qu'elle revendique politiquement. Juliette Gheerbrant
Ce n’est pas une première en effet, l’administration Obama a déjà vendu pour environ 12 milliards de dollars d’armement à Taïwan depuis son entrée en fonction. Le soutien militaire à Taipei est d’ailleurs inscrit dans une loi votée par le congrès américain en 1979 au moment où les Etats-Unis établissaient des relations diplomatiques avec la chine communiste.
Mais ce nouveau contrat intervient toutefois dans un contexte particulier. Tout d'abord parce que la dernière livraison remonte à 4 ans. C’est le plus long délai écoulé entre deux contrats depuis 79. Un délai sans doute imposé par la crainte de rétorsions chinoises, et qui a beaucoup été reproché à Barack Obama. Or le président américain quitte ses fonctions l'an prochain, il a donc aujourd'hui les mains plus libres. D'ailleurs les Etats-Unis sont depuis quelques mois beaucoup moins conciliants avec Pékin, note le chercheur Stéphane Corcuff, notamment sur ses revendications territoriales en mer de chine méridionale. Washington a renforcé son soutien aux pays en conflit avec Pékin dans cette zone, notamment les Philippines.
Enfin un autre élément du calendrier a sans doute été pris en compte, l'approche des élections présidentielles à Taiwan, qui pourraient voir en janvier prochain la défaite du parti nationaliste au profit des indépendantistes. 
AG : en France, le président François Hollande a inauguré ce matin le monument pour commémorer, se rappeler, des fraternisations de soldats pendant la Première guerre mondiale.
PL : Ce monument se trouve dans le Pas-de-Calais, dans le nord de la France, où Xavier Bertrand, vient d'être élu à la tête de la région, grâce au retrait du candidat socialiste. François Hollande ce jeudi a insisté sur l'unité nationale, qu'il cherche à étendre et à prolonger depuis les attentats du 13 novembre. C'est un discours qui lui réussit plutôt bien, à en croire les sondages, Anissa El Jabri
Célébrer élus de droite et de gauche côte à côte, une trêve transgressive entre soldats ennemis en guerre : l'image parle d'elle-même. Un de ces symboles que François Hollande affectionne. Quitte à forcer le trait, saluer d'entrée à la tribune Xavier Bertrand élu président de région grace aux voix de gauche contre le FN et évoquer « une responsabilité commune face aux défis qui nous sont lancés ». Il ne s'agit pas d'éteindre les débats, précise le président, mais le pays a besoin de concorde pour écarter la peur qui mine la cohésion pour faire les choix du long terme qui vont bien au-delà des alternances pour soutenir la croissance et l'emploi, comme en écho presque copie conforme du discours de françois hollande.
Le président de droite du Sénat a appelé à un travail commun avec cette formule « nos victoires de demain s'appelleront croissance, emploi, dignité, république retrouvée ».
Tous d'accord pour trouver des majorités d'idées, neuville st vaast était aujourd'hui la capitale des discours sur la concorde nationale. Les travaux pratiques eux commencent en janvier. François Hollande recevra à l'Elysée en janvier les présidents de région pour parler emploi. 

打印本文 打印本文  关闭窗口 关闭窗口