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简易法语新闻 20161021-南非宣布退出国际刑事法院
作者:沪江网  文章来源:fr.hujiang.com  点击数  更新时间:2016/11/1 17:04:11  文章录入:admin  责任编辑:admin

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今日新闻摘要:南非宣布退出国际刑事法院,去年,苏丹总统奥马尔•巴希尔尽管面临国际刑事法院因其涉嫌战争罪而发出的逮捕令,但仍访问南非并参加非洲联盟峰会,从而引发争端。南非的决定就是在争端出现后作出的;哥伦比亚政府和叛军展开新一轮和谈;法国北部加来“丛林”难民营将很快被拆除。


Juliette Jacquemin :
merci d'écouter RFI, il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel, l'heure de ce journal en français facile avec vous Sylvie Berruet, bonsoir.

Sylvie Berruet :
Bonsoir Juliette, bonsoir à tous.

JJ :
A la une de l'actualité, ce soir, la ville d'Alep en Syrie... qui n'est toujours pas évacuée par la population civile. Pourtant, la ville connait une pause dans les combats. Mais pour les organisations humanitaires, les garanties de sécurité ne sont pas réunies.

SB :
L'Afrique du Sud annonce qu'elle va se retirer de la cour pénale internationale. Une décision qui intervient après une polémique, l'an dernier : le pays avait refusé d'arrêter le président du Soudan, Omar el Béchir, alors que la CPI le lui demandait.

JJ :
A la une également, l'ouverture de nouvelles négociations de paix à La Havane, à Cuba, entre le gouvernement colombien et les rebelles des FARC, les Forces armées révolutionnaires de Colombie.

SB :
Et puis le grand camp de migrants du nord de la France, surnommé la jungle de Calais, va bientôt être totalement évacué. L'opération commencera lundi prochain.

JJ :
La trêve humanitaire est prolongée une deuxième fois à Alep, dans le nord de la Syrie. Une prolongation de 24 heures, jusqu'à demain soir. C'est une décision du président russe, Vladimir Poutine.

SB :
Sur le terrain le cessez-le-feu semble globalement respecté... Mais les malades et les blessés ne sont toujours pas évacués d'Alep. Pourtant, c'était l'objectif de cette trêve.

JJ :
En réalité, d'après les organisations d'aide humanitaire, il n'y a pas assez de garantie en matière de sécurité. Ecoutez Ingy Sedky, elle fait partie de la Croix Rouge, et elle se trouve en ce moment à Alep.

La situation est très fragile. Avec le Comité International de la Croix Rouge, nous sommes prêts à aider, nous sommes en standy-by pour participer à l'évacuation médicale d'Alep-Est. Mais malheureusement, jusqu'à présent, nous ne pouvons pas bouger, en raison de la situation de sécurité. Pour pouvoir évacuer les malades et les blessés d'Alep-Est, c'est très important pour nous d'avoir des garanties de tous ceux qui sont en train de combattre à Alep, parce que sans ces garanties, c'est trop dangereux non seulement pour nos équipes, mais aussi pour les malades et les blessés. Nous ne pouvons pas mener une telle opération sous ces conditions.
JJ :
L'humanitaire Ingy SEDKY, des propos recueillis par Judith Issig. Et aujourd'hui, le conseil des droits de l'homme des nations unis exige l'arrêt total des bombardements russes et syriens sur Alep.

SB :
Au Yémen, cette fois, les Nations unies reconnaissent que le cessez-le-feu est fragile... Mais elles assurent qu'il tient toujours.

JJ :
Pourtant, hier soir, l'Arabie saoudite et ses alliés ont mené des bombardements sur des zones occupées par les rebelles houthis. L'Arabie saoudite avait assuré, un peu plus tôt, que les rebelles avaient violé le cessez-le-feu plusieurs fois. La trêve a commencé il y a presque 48 heures, elle doit normalement durer trois jours.

SB :
L'Afrique du Sud va se retirer de la Cour pénale internationale, la CPI, dans un an : la ministre des affaires étrangères sud-africaine, Maïté Nkoama Mashabané a adressé une lettre à l'ONU. Cette décision fait suite à une polémique, l'an dernier, quand l'Afrique du Sud a refusé d'arrêter le président soudanais, Omar El Béchir. Nicolas Sur.

La CPI "entrave l'aptitude de l'Afrique du Sud à honorer ses obligations en matière de respect de l'immunité diplomatique" : c'est ainsi que le ministre sud-africain de la Justice Michael Masutha a justifié ce matin la décision de se retirer du traité de Rome. Les relations sont à couteaux tirés entre le pouvoir sud-africain et la CPI depuis la rocambolesque visite à Johannesburg du président soudanais, inculpé pour crimes contre l'humanité; crimes de guerre et génocide au Darfour... Alors qu'un tribunal sud-africain avait interdit à Omar El Bechir de quitter le territoire le temps de statuer sur sa possible arrestation, le président Zuma avait laissé son homologue soudanais reprendre l'avion en catimini... Le pouvoir s'est défendu en expliquant qu'il bénéficiait, de par sa fonction, d'une immunité mais l'affaire a provoqué la colère des juges et de l'opposition... Elle est toujours en cours devant les tribunaux et alimente la chronique politique. Le retrait de la CPI est d'ailleurs très critiqué ce matin par le principal parti de l'opposition sud africaine: l'Alliance démocratique, qui a déjà annoncé son intention de contester en justice la décision de retrait prise sans consultation au Parlement. Une décision que l'Alliance démocratique estime "inconstitutionnelle, irrationnelle et entachée d'irrégularités procédurales"

SB :
Et cette annonce du retrait de l'Afrique du Sud a provoqué l'indignation des défenseurs des droits de l'homme. Pour Human Rights Watch, cela montre un "mépris surprenant pour la justice"

JJ :
Le Canada est "déçu"... c'est sa ministre du commerce qui le dit. Tout à l'heure, elle a quitté les négociations avec l'Union européenne.

SB :
Des discussions qui se tenaient en Belgique, à propos du CETA : c'est le projet de traité entre l'Europe et le Canada, qui propose que les échanges économiques soient plus libres.

JJ :
Mais la Wallonie, une région de Belgique, ne veut pas de cet accord, en tout cas tel qu'il est en ce moment. D'après elle, les multinationales auront plus de pouvoir, et certains Européens, notamment les agriculteurs, seront moins protégés. Ce soir, le chef du gouvernement de la Wallonie déclare qu'il est "surpris" de la décision du Canada de quitter les négociations.

SB :
Renégocier l'accord de paix entre le gouvernement et les FARC, les forces armées révolutionnaires de Colombie : c'est l'objectif des nouvelles discussions qui s'ouvrent à La Havane, à Cuba.

JJ :
Après 53 ans de guerre civile, les deux camps ont trouvé un accord cet été. Mais depuis, il a été rejeté par référendum.

SB :
Ces nouvelles négociations vont être un peu différentes des premières. Car le camp de ceux qui ont voté non au référendum ont fait des propositions... Elles vont maintenant être analysées à La Havane. Benjamin Delille.

Des propositions que Juan Manuel Santos, président de la Colombie, a reçu des partisans du“Non”, certaines sont raisonnables, complexes mais négociables, d'autres, impossibles. Sans le nommer, il accuse le parti de l'ancien président, Alvaro Uribe, de ne faire aucun effort pour trouver un accord qui puisse être accepté par les Farc. Élu en 2014 sur son programme de paix, le président colombien est déterminé à poursuivre les négociations. D'autant que le 7 octobre, il a été décoré du prix Nobel de la paix pour ses efforts. Juan Manuel Santos. “Devant la clameur des citoyens, nous allons travailler sans arrêt pour réussir le nouvel accord. Nous avons déjà établi avec les FARC un nouveau mécanisme de travail afin d’en conclure au plus vite. Colombiens : je vais le réussir ! » Vendredi, des milliers de couples ou d'amis sont appelés à s'embrasser sur la place Bolivar, à Bogota, pour montrer leur soutien à la paix.

SB :
Le grand camp de migrants du nord de la France, à Calais, doit être évacué la semaine prochaine. La préfecture du Pas-de-Calais a publié aujourd'hui un texte pour demander cette évacuation.

JJ :
7.000 personnes vivent toujours dans ce bidonville, depuis un an et demie maintenant. A partir de lundi prochain, elles vont devoir partir. L'évacuation devrait être très rapide, Alice Pozycki.

Dès lundi soir, 3000 personnes auront été évacuées de la jungle de Calais. Pour cette énorme opération logistique, le gouvernement a loué un hangar de 3000 mètres carré, un sas, où seront accueillis les migrants avant leur départ. Chacun d'entre eux aura le choix entre deux destinations, deux régions pour partir vers l'un des 450 centres d'accueil et d'orientiation répartis un peu partout en France. Pas de précipitation, promet l'entourage du ministre de l'Intérieur, l'opération ne sera pas terminée en 2 jours assure de son côté l'office francais de l'immigration et l'intégration, l'OFFI qui participe aussi à cette évacuation. Les candidats au départ sont nombreux, alors pour éviter les tensions, les bagarres dues à l'attente, les forces de l'ordre seront présentes en nombre : au total 1250 policiers et gendarmes sont mobilisés. Au terme de ce démantèlement, tous les migrants devront avoir quitté le camp. Tous sauf les mineurs isolés... Selon la préfecture du Pas-de-Calais, ils sont 1291 à y vivre pour quelques jours encore. Ces mineurs seront pris en charge dès lundi, accueillis dans des tentes au centre d'accueil de jour situé à proximité du bidonville de Calais.

JJ :
Et puis on s'y attendait depuis quelques jours, cette fois, c'est officiel : le petit robot Schiaparelli, envoyé sur mars par l'Agence spatiale européenne, s'est bien écrasé.

SB :
Il devait atterrir mercredi dernier. Mais le contact a été interrompu avant qu'il touche le sol de la planète rouge, et il a été détruit en atterrissant trop brutalement.

JJ :
Une sonde américaine a pu photographier l'endroit où Schiaparelli s'est écrasé, et a donc confirmé les peurs de l'agence spatiale européenne. L'Europe avait déjà connu un premier échec en 2003, avec Beagle 2, qui n'a jamais envoyé de signal après son atterrissage sur Mars.

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