basket-ball, sport de ballon collectif, qui se pratique généralement en salle, dans lequel deux équipes de cinq joueurs tentent de marquer des points en lançant le ballon dans un panier suspendu au-dessus d’eux.
2
Fonctionnement et règles du basket-ball(篮球进行方式与规则)
Le terrain de basket-ball est rectangulaire et ses dimensions varient selon les pays : de 22 à 29 m de long par 13 à 15 m de large. À chaque extrémité, un panneau d’environ 2 m par 1 m est fixé au mur ou à un support ou encore suspendu au plafond de manière que le bord inférieur se trouve à environ 2,70 m du sol.
Le panier est fixé au panneau à environ 3 m au-dessus du sol. Il mesure 46 cm de diamètre et se compose d’un anneau métallique horizontal autour duquel est fixé un filet blanc à mailles larges.
Le ballon réglementaire est en cuir ou en matière plastique ; son poids est compris entre 567 et 624 g et sa circonférence est d’environ 76 cm.
Une équipe de basket-ball se compose de deux arrières (également meneurs de jeu), deux ailiers et un pivot. Au début de la partie, les arrières d’une des deux équipes se placent en zone avant, c’est-à-dire dans la moitié de terrain où se situe le panier adverse. Les deux ailiers se placent dans la zone arrière. Le pivot, qui est généralement le joueur le plus grand, se place au centre d’un cercle mesurant environ 61 cm de rayon tracé au centre de la ligne médiane.
2.3
Règles du jeu(比赛规则)
2.3.
1
Le jeu(比赛)
Un match de basket-ball se compose de deux mi-temps de vingt minutes chacune de jeu effectif ; aux États-Unis, il se déroule en quatre quart-temps de douze minutes chacun. Les arrêts de jeu sont décomptés par un chronométreur. Le match débute par le tip-off : l’arbitre lance le ballon en l’air au-dessus du cercle central dans lequel se tiennent les deux pivots, qui s’élancent et tentent de passer le ballon à leurs coéquipiers. L’équipe qui a le ballon s’efforce de le faire progresser vers le panier adverse afin de marquer un but (ou un panier), valant deux ou trois points selon la distance de tir. Les joueurs passent le ballon à leurs coéquipiers ou courent vers le panier en dribblant. Si un joueur marche ou court avec le ballon sans dribbler — faute qui porte le nom de « marcher » —, il perd la balle. Lorsqu’une équipe a marqué un panier, l’équipe adverse remet la balle en jeu derrière sa ligne de fond et tente à son tour de faire remonter le ballon vers le panier adverse pour marquer. L’équipe en possession du ballon dispose de trente secondes pour tirer au panier. Le joueur qui a le ballon n’a pas le droit de le tenir plus de cinq secondes sans le jouer, c’est-à-dire sans effectuer une passe ni tenter un tir.
2.3.
2
Pénalités et lancers francs(惩罚与罚球)
En cas de contact avec un adversaire — appelé « faute personnelle » —, le joueur lésé a droit à un ou deux lancers francs qu’il effectue à partir de la ligne des lancers francs située à environ 4 m du panier. Un panier marqué par lancer franc vaut un point. Les joueurs n’ont pas le droit de pousser, tenir, heurter ou faire trébucher un adversaire. Lorsqu’un joueur commet une faute sur un adversaire en train de tirer, et que celui-ci réussit à marquer un panier, il a droit, en plus du but, à un lancer franc ; dans le cas d’une faute grave, l’attaquant a droit à deux lancers francs. Chez les professionnels, un nombre excessif de fautes vaut aux adversaires plusieurs lancers francs. Un joueur qui dépasse le nombre de fautes personnelles tolérées (cinq chez les amateurs et six chez les professionnels) est éliminé. Si un défenseur touche le ballon sur sa trajectoire descendante au-dessus du panier, le but est comptabilisé ; s’il s’agit d’un attaquant, le but est refusé.
Les tactiques d’attaque visent à échapper aux adversaires afin de passer la balle à un coéquipier disponible ou de tirer au panier dans les meilleures conditions possibles.
Les principales qualités d’un joueur de basket-ball lors des phases d’attaque sont le contrôle de la balle, le dribble et la maîtrise des passes et des tirs. Les passes peuvent s’effectuer main par en dessous, main par-dessus ou latéralement ; elles peuvent être exécutées à une main, à deux mains, dans le dos ou lors d’un saut. Une passe qui permet au partenaire de marquer un panier sans avoir à dribbler est appelée passe décisive.
Les différents types de tirs sont les suivants : le tir en course (main par-dessus ou main par en dessous, exécuté le plus près possible du panier), le tir en suspension (le joueur doit sauter avant de lancer la balle), le tir-crochet (effectué au-dessus de la tête, à une main, avec fouetté du poignet, en s’éloignant du panier) et le smash (ou dunk, lors duquel le joueur saute et envoie le ballon directement dans le panier). Le tir arrêté, très fréquent lorsque le jeu était plus lent, est aujourd’hui extrêmement rare. Les tirs au lancer franc s’effectuent généralement main par-dessus depuis la ligne des lancers francs.
Le rebond consiste à récupérer le ballon avant l’adversaire lorsqu’il a rebondi sur le panneau après un tir manqué, ou à envoyer le ballon dans le panier après un tir manqué.
Les défenseurs doivent être capables de bloquer des tirs, d’intercepter des passes et de dérober le ballon à l’adversaire sans commettre de faute. Lorsque le ballon change de camp au cours du jeu, on parle de turnover.
Les tactiques de défense peuvent être très appuyées : dans la technique du double-teaming, deux joueurs marquent un adversaire dangereux ou vulnérable ; dans la technique de full-court press, l’équipe, qui détient le ballon, est attaquée tout au long de son déplacement sur le terrain. Le rebond est une qualité essentielle en défense et en attaque ; elle consiste à s’emparer du ballon lorsque celui-ci rebondit sous le panier adverse.
Le basket-ball est inventé en décembre 1891 par James Naismith, éducateur au collège de Springfield (Massachusetts), médecin et homme d’église canadien. Il s’agit alors d’un jeu d’intérieur particulièrement dynamique adapté à la longue saison d’hiver et qui s’inspire du football américain, du hockey et du football ; les joueurs utilisent d’ailleurs à cette époque un ballon de football. Les équipes se composent de neuf joueurs et les buts sont construits à partir de cageots à fruits fixés au mur. En Europe, le premier match de basket-ball a lieu en 1893. Dès 1897-1898, les équipes comprennent cinq joueurs.
La Fédération internationale de basket-ball amateur (la FIBA, voirfédérations sportives) est créée en 1932, et le basket-ball devient une discipline olympique en 1936 à l’occasion des Jeux de Berlin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats américains font connaître ce sport, et la création de la NBA en 1946 permet au basket-ball de gagner en popularité, particulièrement aux États-Unis, puis rapidement (à partir des années 1950) à travers le monde.
La Fédération française de basket-ball (FFBB), créée en 1932, est la plus importante en Europe ; elle compte quelque 4 500 clubs et plus de 420 000 licenciés.
Le Championnat de France de Première Division masculine (Pro A) est dominé par l’ASVEL de Villeurbanne de 1950 à 1981 (14 titres de champion pendant cette période, de nouveau sacré en 2002 après plus de vingt ans d’absence du sommet de la hiérarchie nationale), puis par le CSP Limoges pendant les années 1980 (8 titres de 1982 à 1994, avant le renouveau en 2000), formations auxquelles il convient d’ajouter Antibes (3 titres en 1970, 1991 et 1995), Le Mans (3 titres également, en 1978, 1979 et 1982) et Pau-Orthez (8 titres entre 1986 à 2003).
La Coupe d’Europe des clubs champions (devenue Suproligue puis Euroligue) est créée, chez les hommes, en 1958. Le CSP Limoges est le seul club français à l’avoir remportée en 1993, tandis que les clubs grecs, espagnols, italiens, israéliens et yougoslaves se sont particulièrement illustrés lors de cette compétition.
L’Euroligue féminine voit quant à elle le jour en 1959. Remportée à 3 reprises par le club de Bourges (1997, 1998 et 2001, dernière victoire obtenue aux dépens d’une autre formation française, l’US Valenciennes), le palmarès de l’épreuve est toutefois dominé par les clubs italiens et originaires de l’ex-URSS, notamment l’équipe de Daugawa Riga (Lettonie), victorieuse à 18 reprises.
Parallèlement à l’Euroligue (réservée aux premier et deuxième des classements nationaux) se tenaient, jusqu’en 2002, les Coupes Saporta et Korac ; à l’occasion de la saison 2002-2003, elles sont remplacées par la Coupe ULEB (qui équivaut à la Coupe de l’UEFA en football) et par la Coupe des champions.
4.2.
2
Le Championnat d’Europe (ou Euro)(欧洲冠军杯)
Basket-ball : palmarès des Championnats d’Europe (Euro)
Les Championnats d’Europe (ou Euro) sont inaugurés en 1935 et se déroulent tous les deux ans. L’URSS a longtemps dominé l’épreuve (8 victoires consécutives entre 1957 et 1971, 14 au total), puis la Yougoslavie (8 titres) a imposé sa domination sur le basket européen, également représenté au plus haut niveau par la Grèce (victorieuse en 1987), l’Italie (1983 et 1999), l’Allemagne (1993), la Lituanie (2003) et l’Espagne (finaliste à 5 reprises). L’équipe de France masculine a quant à elle obtenu la 4e place de l’épreuve en 1999 et 2003.
Chez les femmes, la première édition de l’Euro a lieu en 1938. À la faveur d’un total de 21 victoires (dont 16 consécutives obtenues entre 1962 et 1991), l’URSS puis la Russie (médaille d’or en 2003) exercent une domination sans partage sur le basket féminin au niveau continental. Médaille d’argent en 1993 et 1999, l’équipe de France a remporté l’édition 2001 des Championnats d’Europe aux dépens de la Russie.
Les Championnats du monde masculins se déroulent tous les quatre ans depuis 1950. Les États-Unis (3 titres mondiaux), le Brésil (2 titres), l’URSS (3 titres) et la Yougoslavie (5 titres) figurent parmi les vainqueurs de l’épreuve. L’édition 2002 a cependant vu un bouleversement de la hiérarchie mondiale : en effet, outre la victoire prévisible de la Yougoslavie, l’Argentine a décroché la médaille d’argent, l’Allemagne la médaille de bronze et la Nouvelle-Zélande une surprenante 4e place ; invincibles pendant près d’une décennie, les joueurs américains ont quant à eux été battus à 3 reprises, à domicile, mettant ainsi un terme au « mythe » de l’intouchable Dream Team (« équipe de rêve ») né lors des jeux Olympiques de Barcelone en 1992.
Chez les femmes, les Championnats du monde ont également lieu tous les quatre ans et commencent en 1953 ; les États-Unis (7 victoires) et l’URSS (6 victoires, dont 5 consécutives entre 1959 et 1975) en sont les principaux lauréats.
Aux jeux Olympiques d’été, les États-Unis détiennent le record de victoires, remportant notamment la compétition à 7 reprises en démonstration avant que le sport ne devienne discipline olympique en 1936 ; de nouveau vainqueurs sans interruption de 1936 à 1968 (7 médailles d’or consécutives), les joueurs américains sont cependant battus en 1972 et en 1988 par l’URSS, seul pays avec la Yougoslavie à pouvoir contester cette suprématie. L’équipe de France a obtenu son meilleur résultat (médaille d’argent) en 2000 lors des Jeux de Sydney.
Discipline olympique depuis 1976, le basket féminin est dominé par l’URSS (puis la CEI) et les États-Unis, respectivement vainqueurs de 3 et 4 médailles d’or en 7 tournois olympiques.
Fondée en 1946 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la National Basketball Association (NBA) a permis au basket-ball, grâce à ses « stars », à la médiatisation dont elles bénéficient et au spectacle sportif qu’elle offre, de devenir l’un des sports les plus populaires au monde. Les Boston Celtics de Larry Bird (16 titres), les Los Angeles Lakers de Magic Johnson, Shaquille O’Neal et Kobe Bryant (9 titres) et les Chicago Bulls de Michael Jordan (6 titres) sont les équipes les plus titrées de la ligue professionnelle nord-américaine.
Longtemps hermétique à toute influence étrangère, la NBA s’ouvre depuis le début des années 1990 aux joueurs non américains, tels que le Croate Toni Kukoc (Chicago Bulls), l’Allemand Dirk Nowitzki (Dallas Mavericks), le Chinois Yao Ming (Houston Rockets) ou encore les Français Tony Parker (champion avec les San Antonio Spurs en 2003) et Antoine Rigaudeau (Dallas Mavericks).