Une laitue qui pousse sur une colonne en plastique, des fraises ou des choux qui n’ont plus besoin de terre, l’agriculture en pleine ville arrive bientôt dans vos assiettes.生菜生长在塑料柱子上,草莓或卷心菜不再需要土壤,‘城市农产品’很会将会出现在你的餐碟里啦!
Voix off:Une laitue qui pousse sur une colonne en plastique, des fraises ou des choux qui n’ont plus besoin de terre, l’agriculture en pleine ville arrive bientôt dans vos assiettes.
John Mooney, chef du restaurant « Bell book and candle »:Ça y est, on est arrivé en haut !
Voix off:Nous sommes sur un toit de Washington, à deux pas du Capitole. Ce chef cuisinier vient d’installer au-dessus de son restaurant une petite usine à fruits et légumes.
John Mooney, chef du restaurant « Bell book and candle »:J’ai mélangé moi-même deux sortes de salade : les racines poussent à l’intérieur, les feuilles à l’extérieur, c’est parfait.
Voix off:Ce système dernier cri s’appelle l’aéroponique. Les racines sont placées dans ces colonnes où coule l’eau enrichie de nutriments. Les légumes poussent ainsi trois fois plus vite qu’en pleine terre. Meilleur rendement, économie en surface et une réduction de 90 % d’eau par rapport à l’agriculture traditionnelle.
John Mooney, chef du restaurant « Bell book and candle »:En ville, c’est idéal : on n’a pas besoin de terre et, en plus, on utilise un espace qui, d’habitude, ne sert à rien.
Voix off:Coût de l’investissement pour ce restaurant : 60 000 euros, rentabilisés en deux ans. Résultat : la moitié des produits frais utilisés en cuisine proviennent du toit.
John Mooney, chef du restaurant « Bell book and candle »:On a besoin de peu de technologie, je fais de la meilleure qualité, j’économise de l’argent, moins de main d’œuvre, moins d’efforts, ça marche très bien.
Voix off:Étape suivante, produire en quantité industrielle à la ville et non plus à la campagne. Ce fabricant nous montre son nouveau prototype : une serre urbaine à grande échelle.
Frank Fendler, « Spring garden aeroponics »:On a reçu 65 à 70 visites cette année et on va livrer 8 à 10 modèles dans les prochains mois. Mais on pourrait faire beaucoup plus si on avait les moyens de répondre à toute la demande.
Voix off:Ces salades sans terre, sans pesticide, qu’on n’a même pas besoin de laver ont-elles encore du goût ?
Première femme:Ça sent bon la salade et elle a l’air bien croquante. On peut passer à table.
Voix off:Nous les avons testées auprès d’Américains et de Français installés aux États-Unis. Et surprise, ça passe plutôt bien.
Homme:Bon, c’est une salade qui a l’air sortie du jardin, quoi.
Première femme:Il y a un peu trop de vert peut-être pour moi, j’aime bien quand c’est un peu plus blanc.
Deuxième femme:C’est assez bon, ça a pas mal de goût.
Voix off:À New York, un supermarché a construit plusieurs serres sur les toits. Tomates, fraises, basilic, même système d’agriculture sans terre, qui approvisionne seulement ce commerce et, à cette échelle, c’est une bonne affaire.
Monica Dandridge, « Eli’s vinegar factory »:C’est à peu près trois fois moins cher à produire et on les vend deux à trois fois plus cher que les tomates normales.
Voix off:Autre défi à relever, trouver une solution pour les carottes et autres légumes qui poussent sous la terre. L’agriculture verticale et l’agriculture traditionnelle vont encore devoir cohabiter.
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