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RFI, à Paris, il est 22 heures.
Avec Cécile Leclerc pour le journal en Français facile. Bonsoir Cécile...
Cécile Leclerc :
Bonsoir à tous
François Bernard :
Dans l'actualité de ce lundi 29 septembre
Les jihadistes de l'organisation Etat islamique resserrent leur étau sur Kobane, la grande ville kurde de Syrie à la frontière avec la Turquie.
CL /
Première passation de pouvoir en Afghanistan entre deux présidents démocratiquement élus.
FB /
Des milliers de manifestants prodémocratie paralysent Hong Kong pour exiger de Pékin plus de libertés politiques.
CL /
Le président Barack Obama accueille le Premier ministre indien Narendra Modi à la Maison Blanche.
FB /
Les jihadistes de l'Etat islamique resserrent leur étreinte sur Aïn al-Arab. C’est la troisième ville kurde de Syrie. Elle est située à la frontière avec la Turquie.
CL /
Les combattants du groupe extrémiste n'étaient plus lundi plus qu'à cinq
kilomètres de cette ville stratégique appelée Kobané en kurde, dont le centre a été pour la première fois touché par des roquettes.
FB /
S'ils parvenaient à conquérir Kobane, les jihadistes contrôleraient une longue bande territoriale, au nord de la Syrie, le long de la frontière turque. Jerôme Bastion, notre correspondant en Turquie fait le point de la situation militaire à Kobane,
C’est un siège digne de la bataille de Stalingrad qui se joue en quelque sorte en ce moment à Kobane, les Kurdes livrant une résistance acharnée à l’encerclement par les troupes djihadistes qui bombardent la ville de plus en plus fort au fur et à mesure qu’elles se rapprochent. Les tirs de mortiers ont repris ce matin sur le centre de la ville, quasiment vidée de ses habitants, défendue par les forces kurdes et une brigade de l’Armée syrienne libre : une dizaine d’obus en moins d’une heure, des colonnes de fumée montent dans le ciel, il y a eu une dizaine de blessés. Dans les villages alentours, distants d’à peine quelques kilomètres, ont peut observer depuis la frontière les violents combats, de rue en rue, de maison en maison, et la résistance presque désespérée des Kurdes qui parviennent à tenir la ville, et semble-t-il à infliger des pertes significatives aux assaillants islamistes. La foule massée à la frontière, côté turc, peut entendre et même suivre à l’œil nu ces affrontements à la mitrailleuse, le plus souvent. Et puis des mortiers tombent parfois aussi en territoire turc, faisant des blessés, des véhicules et des maisons endommagées. C’est la raison pour laquelle, sans doute, fait nouveau ce midi : la Turquie a déployé une vingtaine de tanks ainsi que des blindés légers non loin de la frontière, canons tournés vers la Syrie.
Jérôme Bastion
FB /
Cet assaut a entraîné un exode massif de population. Au moins 160.000 personnes ont traversé la frontière pour se réfugier en Turquie.
CL /
Cette évolution alimente les débats à Ankara, où le gouvernement va demander demain l'autorisation d'intervenir militairement en Irak et en Syrie.
FB /
Si le Parlement l'approuve la Turquie se joindra à la coalition internationale initiée par les Etats-Unis, après avoir dans un premier temps explicitement refusé de lui apporter une aide militaire.
FB /
Une page s’est tournée ce matin en Afghanistan, où Ashraf Ghani a été investi président lors d’une cérémonie officielle à Kaboul.
CL /
L’économiste succède ainsi à Hamid Karzaï, qui a dirigé la République islamique depuis la chute des talibans en 2001.
FB /
La sécurité avait été renforcée dans la capitale, de nombreux magasins fermés et les rues relativement désertées. Plus de détails avec Joël Bronner, notre correspondant à Kaboul.
Dans la matinée, une centaine de dignitaires s’est rendue au palais présidentiel de Kaboul pour assister à l’investiture du nouveau président Ashraf Ghani. Une cérémonie ouverte par Hamid Karzaï. Revêtu d’une tenue traditionnelle pachtoune, le désormais ex-homme fort de Kaboul s’est dit « fier de transférer le pouvoir à un nouveau président, après 13 ans [passés] à la tête du gouvernement ».
Coiffé d’un proéminent turban noir et gris, Ashraf Ghani, qui lui a succédé à la tribune, n’a pas fait davantage de déclarations fracassantes. Le nouveau président s’est borné à des déclarations d’intention, comme celles de « respecter la Constitution et les lois », de « défendre l’indépendance et la souveraineté du pays » ou encore de lutter contre la corruption.
La tâche incombe à présent à Ashraf Ghani de solder les comptes de son prédécesseur, dont la gouvernance a justement été marquée par une explosion de cette corruption. Symboliquement, son premier geste devrait être de signer un accord sécuritaire pour le maintien de troupes américaines jusqu’en 2016. Un accord qu’Hamid Karzaï s’était lui refusé à conclure. Accusant fréquemment la présence internationale d’être responsable de l’insurrection talibane, qui secoue toujours le pays.
Joël Bronner, Kaboul, RFI
FB /
RFI, il est 22 heures et 5 minutes
FB /
Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie déterminés ont transformé le centre de Hong Kong ce soir en une grande fête de rues, après une nouvelle journée de confrontation avec la police .
CL/
La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines dans l'ancienne colonie britannique se poursuit à Hong Kong.
FB /
A la nuit tombée les milliers de protestataires ont allumé leurs téléphones portables, créant une atmosphère festive et lumineuse dans le quartier d'affaires d'Admilralty
CL /
Mais après les affrontements du week-end, les manifestants restent
vigilants et mobilisés. Ecoutez Samuel Chen, infirmier, sur place qu'a rencontré notre correspondante Florence de Changy
"Jamais jamais ! même du temps des britanniques avant le retour de souveraineté à la Chine, Jamais on a vu cela.
En 30 ou 40 ans c’est une situation qui n’a jamais eu lieu.
C’est vraiment ridicule et de notre côté, on n’utilise pas la moindre violence
Nous ne sommes pas ici à cause d’un mouvement ou un autre. Ce n’est pas nécessaire.
Nous sommes là pour soutenir une vraie démocratie à HK c’est tout.
On peut aider avec des traitements médicaux et faire en sorte que tout le monde reste sain et sauf. Mais surtout on doit reprendre possession de notre espace civique. Parce que cet endroit nous appartient. C’est notre maison. Nous n’allons pas aller ailleurs. C’est ici chez nous !
Je pense que le reste du monde devrait s’intéresser un peu plus à ce qui se passe ici et à la situation de HK.
FB /
Le premier ministre indien Narendra Modi, est arrivé à Washington pour une première visite officielle depuis son élection au printemps dernier.
CL /
Narendra Modi s’était vu refuser un visa en 2005, à la suite d’émeutes anti musulmans qui avaient fait un millier de morts dans le Gujarat, état qu’il dirigeait à l’époque.
FB /
Des poursuites sont en cours sur cette affaire à l’initiative d’un groupe d’avocats New Yorkais. Une convocation devant la justice symbolique puisque le premier ministre indien bénéficie de l’immunité accordée aux chefs d’état et de gouvernement.
De Washington, les précisions d'Anne Marie Capomaccio :
La visite du premier ministre indien est avant tout dédiée à l’économie, et c’est d’ailleurs dans une tribune publiée par le Wall Street Journal que Narendra Modi a choisi de s’adresser aux décideurs américains.
Son agenda est chargé, General Electric, Boeing, la Banque Citigroup, Pepsi Cola entre autres, Narendra Modi va rencontrer une quinzaine de dirigeants des entreprises les plus importantes des Etats-Unis. L’objectif affiché est de tenter de les convaincre de revenir investir dans son pays. Les investissements directs américains ont en effet baissé de 60% ces 5 dernières années, 800 millions de dollars pour la dernière année fiscale.
Narendra Modi va certainement réitérer sa promesse d’une plus grande ouverture des secteurs d’investissement, et d’une simplification des démarches administratives.
Pour la Maison Blanche, cette visite aussi est de la plus haute importance, Narendra Modi sera logé à Blair House, la résidence des hôtes de marque. Un diner ce soir, une réunion de travail avec Barack Obama demain, et des rendez-vous au département d’Etat sont au programme, pour, selon l’entourage du Président américain, discuter intérêt stratégique et lutte contre le terrorisme.
Amc
FB /
Le Tribunal constitutionnel espagnol a suspendu le référendum sur l'indépendance de la Catalogne convoqué pour le 9 novembre par le président de la région Artur Mas.
Le tribunal a accepté le recours présenté par le gouvernement central, hostile à ce vote.
Et puis en football, parmi les affiches de la Ligue des champions, un duel très attendu, Paris Saint-Germain face au FC Barcelone sur la pelouse du Parc des Princes.
CL /
le match sera retransmis en direct et en intégralité sur les antennes de RFI, commenté par Christophe Jousset et Olivier Pron.
FB /
C'est sur cette bonne nouvelle que se termine ce journal
Jingle JFF
FB /
Ce qui veut dire Cécile qu'il n'y aura pas de journal en Français facile facile puisque nous serons, à 22 heures, en plein match, au début de la seconde mi temps...
CL /
On se retrouve mercredi alors...
FB /
C'est ça, à mercredi et bonsoir à tous
CL /
Bonsoir
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