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Il est 21h TU
C'est l'heure du journal en français facile

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Anne
Et nous retrouvons Laura Martel
Bonsoir Laura

Laura
Bonsoir

Anne
Vous l'avez vécu en direct sur RFI
Premier tour des départementales en France remporté par la droite.
Au moins 36% des voix, devant la gauche avec 35% des voix, et le Front National entre 23 et 26%
"L'alternance est en marche" a immédiatement réagi Nicolas Sarkozy.
Marine Le Pen réclame la démission du Premier ministre

Laura
A la une également :
le conseil de sécurité des Nations-Unies qui soutient le président du Yémen,
la piste d'un troisième auteur dans l'enquête sur l'attentat de Tunis,
et la circulation alternée demain en région parisienne.

Laura

C'est donc la droite qui termine en tête du premier tour des élections départementales en France

Anne

Pas encore de chiffres officiels,
mais les listes de droites remportent au moins 36% des voix.
Devant les listes de gauche, 35%, et le Front national, entre 23 et 26% des voix.

Valérie Gas,
vous êtes au siège du parti socialiste,
rue de Solferino à Paris,
le PS, qui seul, aurait en fait recueilli autour de 20% des voix.
Comment analyse-t-on les résultats autour de vous ?

DIRECT

Valérie Gas
au siège du parti socialiste.

Laura

Et déjà, ce soir, on pense au deuxième tour.

Anne

Marine le Pen appelle à la démission du Premier ministre.
Manuel Valls, appelle à voter contre le Front National.
Pas question, lui a en quelque sorte répondu Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP

SON SARKOZY

Nicolas Sarkozy

J'ajoute que comme on le craignait,
les Français ne sont pas allés massivement voter.
On estime à plus de 48% le taux d'abstention.

Laura

Les rebelles chiites progressent au Yémen.

Anne

Les adversaires du président hadi contrôlent désormais l'aéroport de la ville de Taez.
Un point stratégique, sur la route d'Aden.
C'est dans cette ville du sud qu'est réfugié le chef de l'Etat.
Un président soutenu par les Nations-Unies, réunies ce soir.

Laura

La Tunisie est sur la piste d'un troisième auteur de l'attentat du musee du Bardo.

Anne

4 jours après les faits
4 jours après la mort de 21 personnes et de deux assaillants
le président tunisien a évoqué la possibilité d'un troisieme homme,
assurant, je cite- qu'il n'irait pas très loin.
Hier, le parquet évoquait, sans donner plus de détails des "développements" dans l'enquete.

Laura

L'actualité africaine,
Alassane Ouattara a été désigné candidat à la présidentielle d'octobre par son parti.
L'actuel président ivoirien est le grand favori à sa propre succession.

Anne

Le président malien à Alger.
Ibrahim Boubacar Keita débute une visite d'Etat de trois jours.
Au menu des discussions, selon un communiqué de la présidence malienne : les questions liées à la paix, à la sécurité et à la coopération dans la zone sahélo-saharienne.

Laura

La Corée du nord menace d'ouvrir le feu sur des ballons.

Anne

Des ballons transportant des copies d'un film racontant la tentative d'assassinat du leader nord-coréen.
Une initiative de militants sud-coréens, qui espèrent aussi faire passer 500 000 tracts hostiles au régime de PyongYang, qui y voit une provocation.
Stéphane Lagarde

C’est un ball-trap grandeur nature que promet la Corée du Nord. « Toute la puissance de feu des unités (de l’armée nord-coréenne placées sur la ligne de front) sera engagée sans avertissement… pour détruire les ballons » fait savoir l’état major à Pyongyang. Tout en précisant que ce lâcher de ballons serait considéré de facto comme un « acte de guerre ». Le régime nord-coréen n’a pas, mais alors pas du tout apprécié, l’humour de Sony Picture. On se souvient du déluge de menaces des autorités nord-coréennes lors de la sortie du film l’an passé. Les activistes sud-coréens le savent bien et entendent remuer le couteau dans la plaie en catapultant de l’autre côté du 38ème parallèle, ce film parodique décrivant une tentative d’assassinat de Kim Jong-un par la CIA. Ce lâcher de ballon, s’il est effectivement réalisé, doit marquer le 5ème anniversaire du naufrage du Cheonan, navire de guerre sud-coréen coulé par le Nord selon Séoul avec 46 marins à bord. Le ministère de l’Unification en Corée du Sud a mis en garde vendredi les militants anti-pyongyang contre un geste qui pourrait mettre en danger les villages proche de la zone de démarcation. En octobre dernier, un précédent lâcher de ballons avait déclenché des tirs nourris d’armes automatiques de part et d’autres de la frontière. Là encore, l’armée sud-coréenne promet de riposter à tout tir sur son territoire.

Laura
La région parisienne se prépare à la circulation alternée

Anne
Pour lutter contre la pollution,
seules les voitures aux plaques qui se terminent par un numéro impaire pourront rouler.

*** JINGLE ***

Et comme tous les dimanches,
on termine Laura par l'expression de la semaine,
sélectionnée et expliquée par Yvan Amar.

Au Sénégal, Karim Wade a été désigné hier par les militants du Parti démocratique sénégalais pour être candidat à la prochaine présidentielle et représenter ce parti. Mais pour l’instant, Karim Wade est dans une situation bien particulière pour être candidat à cette élection, puisqu’il est derrière les barreaux. Derrière quels barreaux ? Ceux d’une prison : en effet il est incarcéré pour le moment. Et l’expression derrière les barreaux indique cette position. Une formule assez neutre, ni péjorative, ni ironique, ni familière. Et relativement peu précise : elle n’indique pas si celui qui est emprisonné est en train de purger une peine, s’il est en détention provisoire en attente de jugement… Mais cette locution sous-entend que le prisonnier est détenu par l’autorité : on ne dira pas d’un otage par exemple, ou d’une personne qui a été enlevée qu’elle est derrière les barreaux. Et on a plusieurs autres façons d’exprimer la même chose : on peut dire de quelqu’un qu’il est sous les verrous par exemple : les verrous, comme les barreaux sont ceux de la prison. Et les barreaux – ceux de la cellule, comme les verrous, ceux qui ferment la porte, sont de bonnes images pour représenter ce qu’on appelle la privation de liberté, l’enfermement forcé, et même renforcé : les verrous et les barreaux sont des obstacles à la liberté, mais aussi à l’évasion.

L'expression de la semaine,
signée Yvan Amar.
Merci Laura Martel