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今日新闻摘要:土耳其伊斯坦布尔阿塔图尔克国际机场发生几起爆炸事件,有多人伤亡;欧盟首脑会议于28至29日在布鲁塞尔召开,欧盟成员国领导人重点磋商英国“脱欧”公投后续安排;法国多地爆发新一轮示威游行,抗议劳动法改革;大众美国排放丑闻和解金额或超150亿美元。
Adrien Delgrange :
Vous êtes à l'écoute de Radio France Internationale. 20h en TU, 22 heures à Paris, 23h à Istanbul. Bonsoir à tous et bienvenue, ravi de vous retrouver pour ce journal en français facile, pour vous le présenter je suis accompagné de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.
Zephyrin Kouadio :
Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.
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Au sommaire de ce journal international du 28 juin. En Turquie, il y a quelques minutes des explosions à l'aéroport international d'Istanbul. Il y a de nombreux blessés, plus de détails dès le début de ce journal.
ZK :
La fermeté des dirigeants européens, à l'issue d'un conseil extraordinaire aujourd'hui à Bruxelles, pour que le Royaume-Uni quitte maintenant l'Union européenne.
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En France, manifestation contre la loi Travail sous haute sécurité. Pendant ce temps, le sénat a adopté le texte aujourd'hui en 2è lecture.
ZK :
Un mot de foot, le PSG a un nouvel entraineur. il s'appelle Unaï Emeri.
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Deux explosions il y quelques instants à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul. D'après les premières informations, 2 kamikazes se sont fait explosés. Stéphane Lagarde.
Deux kamikazes qui se sont fait exploser avant de passer les contrôles de sécurité, c’est ce qu’affirme un responsable turque, selon l’Agence France-Presse. L’attaque aurait commencé à 22h15 heure locale, heure de Turquie. Deux explosions qui auraient été suivies par des échanges de tirs, ça c’est la chaîne de télévision CNN Turc qui le dit. Avec des images de véhicules de police en ce moment, de blindés légers, des ambulances Croissant-Rouge et des camions de pompiers devant l’aéroport, devant les accès menant aux différents terminaux. Des taxis seraient également utilisés pour transporter les blessés vers les hôpitaux selon les témoins qui s’expriment en direct sur cette chaîne télévisée. Un très important dispositif de secours vous le voyez et des policiers qui déplient les rubans jaunes, les cordons de sécurité en demandant aux caméras de reculer. D’autres images plus difficilement vérifiables sur les réseaux sociaux, on vient de vérifier et notamment sur Twitter, qui montre des fenêtres soufflées, des fauteuils renversés, donc peut-être dans cet aéroport, et des corps allongés également à l’extérieur. Des images à prendre avec précaution puisque ce sont Twitter et les réseaux sociaux. Et certains affirment qu’il y aurait plus de quarante blessées.
ZK :
Fin de la première journée du Conseil européen extraordinaire suite au Brexit. Et l'heure est à la fermeté vis-à-vis du Royaume-Uni.
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« Pas question d'accorder une Europe à la carte aux Britanniques » pour Angela Merkel, la chancelière allemande. « Il n’y a pas de temps à perdre » pour François Hollande. Anissa El Jabri a suivi ce Conseil européen et François Hollande est arrivé à Bruxelles sous pression.
À peine le pied posé à Bruxelles, François Hollande n’a pas mâché ses mots. La procédure de sortie, Londres doit l'enclencher « le plus rapidement possible » a-t-il dit. Et le président d’insister : « le monde nous regarde ». Quel moyen de pression pour la Grande Bretagne qui traine les pieds ? « La conviction » avance François Hollande. La réalité c’est surtout qu’il n’y en a pas d’autre, et que les discussions qui débutent sont épineuses, rien que sur le calendrier et les méthodes de divorce les 27 sont divisés. Et puis sur ces négociations, sa capacité d’influence, sa volonté de changement, le président affaibli est déjà contesté et dans son propre camp et à droite. Arnaud Montebourg qui pourrait l’affronter dans une primaire son ex-ministre voit dans l’Europe d’aujourd’hui « un projet libéral extrémiste ». Emmanuel Macron regrette dix ans perdus depuis le non au référendum de 2005. Et puis pour Nicolas Sarkozy il n'y a plus rien à attendre du quinquennat Hollande juste, je cite « 10 mois horribles ». François Hollande veut faire avec ce si sensible sujet de l’Europe d'une faiblesse, une force, il n’a plus le choix : c’est déjà un thème de campagne présidentielle. Anissa el Jabri, Bruxelles, RFI.
ZK :
Au Royaume-Uni, depuis le référendum en faveur du Brexit, la classe politique est dans la tourmente.
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Alors que le Premier ministre David Cameron a annoncé sa démission, que le leader travailliste de l'opposition Jeremy Corbyn est contesté, mais il refuse de démissionner, le nouveau maire de Londres a demandé mardi que la capitale britannique dispose d'un statut particulier au Royaume-Uni. « J’exige plus d'autonomie pour la capitale afin notamment de protéger l'économie de la ville » indique Sadiq Khan.
ZK :
Mais au-delà des politiques, les répercussions se font surtout parmi la population.
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Depuis vendredi dernier, Margaux Wartelle les actes xénophobes et racistes ont connu une forte hausse dans le pays.
Selon les chiffres officiels, les incidents racistes ont depuis quatre jours augmenté de 57 % en comparaison à la semaine dernière. Le premier ministre David Cameron a depuis condamné ces actes et le maire de Londres a placé la police de la capitale en état d'alerte. Sur Twitter et Facebook, les témoignages s'accumulent par dizaines. Des insultes islamophobes sont criées dans la rue, un graffiti raciste a été trouvé sur le mur d'un centre culturel polonais à Londres, à Newcastle cette fois, une pancarte « Commencez le rapatriement » a été brandie. C'est du jamais vu pour des personnes installées au Royaume-Uni depuis parfois des générations. Après une campagne centrée sur l'immigration, certains accusent la classe politique et les médias d'avoir joué avec le feu. C'est le cas de Miqdaad Versi, membre du conseil musulman de Grande-Bretagne, pour lui le référendum a ouvert une boite de Pandore, même si les craintes et les ressentiments vis-à-vis des immigrés existaient depuis longtemps. Dans le Guardian, il estime qu'il est « aujourd'hui nécessaire d'agir et que le silence n'est plus une option ».
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Margaux Wartelle.
ZK :
Et puis depuis les États-Unis, Barack Obama observe les réactions après la volonté des Britanniques de quitter l'Union européenne.
AD :
L'intégration européenne marque peut-être une pause, mais aucun bouleversement cataclysmique (important) ne semble à craindre, a jugé le président des États-Unis.
ZK :
Nouvelle déclaration de Ban Ki Moon au sujet du conflit israélo-palestinien.
AD :
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié le blocus israélien de Gaza de « punition collective alimentant l'escalade » des violences, Ban Ki Moon demande au Premier ministre israélien à prendre des « mesures courageuses » pour la paix avec les Palestiniens. Pour Israël, ce blocus est nécessaire pour empêcher l'entrée de matériaux permettant aux groupes armés de produire leurs arsenaux artisanaux.
ZK :
Les autorités égyptiennes ont expulsé lundi la présentatrice de télé libano-anglaise : Liliane Daoud.
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Une reconduction à la frontière sous prétexte que son visa de séjour n'est plus valide. Le contrat de travail entre Daoud et la chaîne égyptienne OnTv avait justement pris fin lundi et selon la police, son permis de séjour aussi. Les précisions au Caire, Alexandre Buccianti.
Selon le récit de Liliane Daoud la police est venue frapper à sa porte lundi matin et l'a embarquée sans autre forme de procès vers l'aéroport sans même lui laisser le temps de faire ses valises ou de dire au revoir à sa fille de 11 ans. Le journal du parti Wafd appartenant à la coalition gouvernementale a même publié sur son site que Liliane Daoud avait été placée en quarantaine à l'aéroport parce que « soupçonnée d'avoir le sida ». « Bassesse sans limite » ont répondu les internautes qui ont dénoncé sur les médias sociaux « le déchainement de l’État policier » . Liliane Daoud avait commencé par soutenir l'exclusion du pouvoir des Frères musulmans avant de progressivement accorder un espace à l'opposition de gauche sur son programme 'D5H1) 'DC'ED) ou « l'image complète ». Cela lui avait valu des attaques de plus en plus féroces, y compris l'accusation d'être une « espionne sioniste ».
ZK :
La facture s'annonce salée pour Volkswagen aux États-Unis : 15 milliards de dollars.
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C'est la somme que le constructeur automobile allemand pourrait débourser pour échapper à un procès aux États-Unis après le scandale des moteurs truqués. Si Volkswagen paye cette amende, Anne Verdaguer, à quoi va servir cet argent ?
Une somme qui couvrira notamment l'indemnisation des automobilistes aux États-Unis, 475 000 propriétaires sont concernés, ils percevront chacun en moyenne une indemnité de 5000 dollars en plus de la valeur estimée de leur véhicule. Près de 5 milliards de dollars serviront également à compenser les dépassements des seuils autorisés d'émissions polluantes et à développer des véhicules zéro émission. Cet accord s'il est signé ferait du scandale des moteurs truqués de Volkswagen le plus cher de l'histoire du secteur automobile. Car les 15 milliards de dollars ne représentent qu'une partie du règlement, le volet civil, mais au pénal, d'autres amendes pourraient être infligés au constructeur allemand. L'accord ne couvre pas non plus les plaintes déposées par certains États américains et certains investisseurs ni l'enquête criminelle ouverte par le département de la Justice. En tout la facture pourrait plutôt avoisiner les 20 milliards de dollars, 18 milliards ont déjà été mis de côté par le constructeur allemand qui pourrait voir cet accord faire tache d'huile, car si seulement 600 0000 véhicules sont concernés aux États-Unis, Volkswagen a reconnu avoir truqué les moteurs de 11 millions de véhicules et d'autres procédures ont été lancé notamment en Europe. Anne Verdaguer.
ZK :
À l'occasion de la 11è manifestation contre le projet de loi travail. À Paris, ils étaient entre 15 000 selon la police et 55 000 selon l'union syndicale à battre le pavé ce mardi.
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Entre la Bastille et Place d'Italie, 3 kilomètres de marche, la manifestation s'est déroulée sans incident. Il faut dire que la préfecture avait mis les moyens : 2500 policiers mobilisés.
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