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今日新闻摘要：除英国外的欧盟27国在布鲁塞尔举行会议，讨论如何应对英国脱欧；英国脱欧，带来一系列政治后果；土耳其伊斯坦布尔国际机场爆炸事件共造成41人死亡，约240人受伤，政府认为是IS组织了此次恐袭；法国总统奥朗德警告称，如果美国共和党准总统候选人特朗普当选美国总统，这将是个“危险”的结果，同时令欧洲和美国的关系变得复杂。。

Edmond Sadaka
C'est le journal en français facile. Bonsoir et bienvenue à tous ...Je vous le présente en compagnie de Céline Pellarin, bonsoir Céline
Celine Pellarin
Bonsoir Edmond, bonsoir à tous.
E.S
A la une : à Bruxelles, pour la première fois, les dirigeants des pays de l'Union Européenne se sont retrouvés ce mercredi à 27, sans le Royaume-Uni. Ils ont précisé les limites pour le divorce à venir avec Londres, en particulier sur l'accès au marché unique.
CP
Cette onde de choc du « Brexit » n'a pas fini de bouleverser la politique britannique...Le premier ministre démissionnaire, David Cameron, appelle aujourd'hui le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, à quitter lui aussi ses fonctions alors qu'il refuse de partir pour le moment.
ES
Et puis toujours pas de revendication au lendemain du triple attentat suicide à l'aéroport d' Istambul qui a fait 41 morts et environ 240 blessés...Les autorités sont persuadées que c'est le groupe Etat islamique qui a organisé cette opération kamikaze.
CP
41 morts et 239 blessés...C'est le dernier bilan officiel de l'attentat commis hier soir à l'aéroport international d'Istanbul. Il s’agit de la cinquième attaque kamikaze en Turquie depuis un an.
ES
Treize étrangers figurent parmi les victimes: cinq Saoudiens, deux Irakiens des citoyens de Chine, de Jordanie, de Tunisie, d'Ouzbékistan, d'Iran encore et d'Ukraine. L'attaque n'a toujours pas été revendiquée ...Les enquêteurs examinent les vidéos de ce drame et ils entendent les témoignages de rescapés. On fait le point avec notre correspondant Alexandre Billette
Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas encore été divulgués, mais certains détails du scénario sont déjà largement évoqués : au moins trois personnes - peut-être plus - ont participé à cette attaque suicide, ils seraient arrivés à l'aéroport en taxi, quelques minutes avant de passer à l'acte...Un mode opératoire qui évoque celui de Daech : les assaillants ont voulu visiblement faire le plus de victimes... Les hommes qui ont ouvert le feu sur la foule avant de déclencher leur ceinture d'explosifs...Un scénario qui pointe du doigt l'Etat islamique même si aucune revendication n'a été faite pour le moment...il faut savoir que l'Etat islamique n'a jamais revendiqué d'actions sur le territoire turc, en dépit des nombreux attentats qui lui ont été attribués... Ou plutôt qui ont été attribués à des groupuscules turcs... sympahtisants de Daech mais sans nécessairement de liens... du moins directs... avec la « direction » de l'EI. L'enquête se poursuit donc et déjà ce matin l'aéroport Atatürk a été rouvert à la circulation aérienne... en dépit d'une partie du terminal international toujours bouclée par les policiers.
CP
Le triple attentat-suicide qui endeuille aujourd'hui la Turquie vient de conduire Vladimir Poutine à enterrer la crise diplomatique qui empoisonnait depuis plusieurs mois les relations entre les deux pays
ES
Des relations tendues en effet depuis qu'un avion russe a été abattu par l'armée turque à la frontière syrienne en novembre dernier... Et aujourd'hui, à la suite d'une conversation avec Recep Tayyip Erdogan, le président russe a décrété en début d'après-midi qu'il levait, qu'il annulait, les sanctions économiques contre l'Etat turc dans le domaine touristique, et il assure qu'il va continuer dans cette direction. A Moscou Muriel POMPONNE
Vladimir Poutine a adressé ses sincères condoléances au président Erdogan, concernant l’attentat d’Istanbul. D’après l’agence Interfax, le Kremlin examine la possibilité d’une rencontre entre les deux chefs de l’Etat dans un proche avenir. Et Moscou va plus loin que de simples intentions. En effet, le Kremlin annonce que les restrictions de voyage vers la Turquie pour les citoyens russes vont être levées. Vladimir Poutine affirme qu’il a reçu toutes les garanties de sécurité pour les touristes russes, en dépit des menaces terroristes. Le président russe va également donner des instructions pour que le gouvernement entame des discussions afin de rétablir la coopération bilatérale en matière économique et commerciale notamment. Le Kremlin parle d’un processus de normalisation des relations avec la Turquie. D’ores et déjà, une rencontre est annoncée entre les deux ministres des affaires étrangères vendredi dans le cadre de la réunion de l’organisation de coopération de la mer noire qui va se tenir à Sotchi. Moscou a donc décidé d’oublier l’incident du 24 novembre, quand un avion russe a été abattu par un chasseur turc, bien que les deux pays ne soient pas encore d’accord sur la question des compensations que Moscou réclamait à Ankara
ES
La Turquie peut aussi compter sur l'aide des Etats-Unis ...Le président Barack Obama l'assure ce soir. Washington aidera Ankara aussi bien pour l'enquête sur ce triple attentat que pour le renforcement de la sécurité.
CP
A quoi ressemblera la future relation entre les 27 et le Royaume Uni? C'est la question qui a été évoquée aujourd'hui à Bruxelles par les chefs d'Etat et de gouvernement européens réunis en sommet sans David Cameron.
ES
Mais les contours de cette relation entre l'UE et le Royaume-Uni sont encore très flous...Les 27 attendent que Londres notifie son désir de sortir de l'Union, qu'elle le concrétise par écrit ...ce sera fait par le prochain premier ministre désigné en septembre ... En attendant, ils préviennent le Royaume-Uni : pas question pour Londres de négocier un accès "à la carte" au marché unique après sa sortie de l'UE. A Bruxelles, l'envoyée spéciale de RFI Anastasia Becchio
Les mises en garde ont fusé de toutes parts alors que la question de l'immigration a joué un rôle majeur dans la campagne du « Brexit ». Les Britanniques ne pourront pas restreindre la libre circulation des personnes s'ils veulent avoir accès au marché unique... La chancelière allemande Angela Merkel est très claire là-dessus : « L'accès au marché intérieur ne peut se faire qu'en respectant les 4 libertés fondamentales de l'UE. La Norvège par exemple a plein accès au marché intérieur, et elle accepte en contrepartie ces 4 libertés ». 4 libertés : liberté de circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes... indissociables... C'est aussi l'avis de François Hollande « Il ne peut pas y avoir de dérogation. On ne peut pas prendre trois libertés et en écarter une quatrième, notamment la liberté de circulation des personnes. Si le Royaume-Uni voulait au terme de cette négociation accéder au marché intérieur, il faudrait que le Royaume-Uni en accepte toutes les règles".. Pas de marché unique à la carte donc pour le Royaume Uni : c'est aussi l'avis de Donald Tusk, le président du Conseil. A ses côtés, le président de la commission européenne (appelé à jouer un rôle de premier plan dans les futures négociations), a renchéri : les Européens, prévient Jean Claude Juncker ne tolèreront "aucune exception" à cette règle.
ES
Et puis, à Bruxelles toujours, la première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon est venue défendre le maintien de son pays dans l'Union Européenne. Lors d'une conférence de presse ce soir, elle se dit optimiste et encouragée par la volonté d'écoute trouvée auprès des présidents de la Commission européenne et du Parlement européen. Mais elle admet, elle reconnait, que la voie n'est pas "toute tracée" pour l'Ecosse...autrement dit que les choses ne seront pas forcément faciles.
CP
A Londres, le choc provoqué par le Brexit n'a pas fini de bouleverser la politique britannique...
ES
Au parti travailliste, les choses se passent plutôt mal. Jeremy Corbyn a beau avoir perdu la confiance des trois quarts de ses députés, il refuse de démissionner. Chez les conservateurs, l'après David Cameron se prépare...A Londres, Muriel Delcroix
Etonnante situation ce mercredi au parlement britannique: les deux dirigeants qui se sont fait face lors de la première séance des questions au premier ministre depuis le « Brexit» pourraient bien perdre leur travail dans les prochaines semaines: le premier ministre David Cameron est démissionnaire et l'appel à candidature pour l'élection de son successeur a ouvert ce matin, mais pour l'instant aucun des deux favoris, l'ancien maire de Londres Boris Johnson et la ministre de l'intérieur Theresa May ne se sont encore déclarés. De son côté le dirigeant Labour Jeremy Corbyn a été désavoué par 81% de ses députés et son refus catégorique de jeter l'éponge ne laisse d'autre choix à ses adversaires que de le défier via un nouveau vote. On s'attend donc à ce que les députés travaillistes annoncent dans la journée le déclenchement d'une élection au sein du parti. Deux noms circulent mais c'est surtout Angela Eagle, en charge du commerce dans le Shadow cabinet jusqu'à ce qu'elle démissionne lundi, qui est la favorite parmi ses collègues députés. Pour cela, il faut qu'elle obtienne le soutien de 20% des parlementaires travaillistes. Puis ce sont les membres et militants Labour qui décident lors d'un vote postal et électronique. Et c'est ce qui pourrait permettre à Jeremy Corbyn de se maintenir à la tête du parti car il compte sur le soutien des sympathisants qui rappelle-t-il sans cesse l'ont élu il y a 9 mois à 60%
CP
Le président français François Hollande estime qu'une victoire du candidat républicain Donald Trump à la présidentielle américaine "compliquerait les rapports entre l'Europe et les Etats-Unis" et que cette élection serait dangereuse...
ES
Des propos tenus dans un long entretien accordé au quotidien les Echos à paraitre demain... Dans ce même entretien, François Hollande parle aussi bien sûr de politique française ...Le président Hollande fait un signe à sa gauche en confirmant notamment une nouvelle baisse d'impôt en 2017 pour les classes moyennes.

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