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今日新闻摘要:叙利亚阿勒颇医院再遭炸弹袭击;人权监督组织“大赦国际”发表最新报告称苏丹政府在西部的达尔富尔地区使用化学武器;大众因排放作弊将向美国的经销商支付10亿2000万美元赔偿金;波兰人穿黑衣游行,反全面禁止堕胎。
Juliette Jacquemin :
Merci d'écouter Radio France Internationale ! Il est 22h, ici à Paris, 20h en temps universel. C'est l'heure de votre journal en français facile, et c'est avec vous, Sylvie Berruet, bonsoir !
Sylvie Berruet :
Bonsoir Juliette ! Bonsoir à tous.
JJ :
Au sommaire de cette édition, le plus grand hôpital des quartiers rebelles d'Alep en Syrie, à nouveau bombardé, d'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme... C'est la deuxième fois en une semaine. L'attaque vient du régime syrien et de son allié, la Russie.
SB :
Au sommaire également, ce rapport d'Amnesty International. D'après l'organisation, le pouvoir soudanais aurait utilisé des armes chimiques, dans l'ouest du Soudan. Une information démentie par les autorités.
JJ :
Le scandale des moteurs truqués poursuit le constructeur allemand Volkswagen. L'entreprise va devoir payer 1 milliards 200 millions de dollars aux vendeurs de ses voitures aux Etats-Unis, parce qu'ils ont perdu de l'argent à cause de cette affaire.
SB :
Et puis comme tous les samedis, on retrouvera le mot de l'actu d'Yvan Amar... Aujourd'hui il nous explique le mot "hold up".
JJ :
Cela fait une dizaine de jours maintenant que le régime syrien et l'armée russe ont lancé leur grande offensive contre Alep.
SB :
Une offensive qui se poursuit... Aujourd'hui encore de violents combats ont secoué la deuxième ville du pays dans le nord de la Syrie. Et pour les habitants encore piégés dans la ville,
les vivres, et les médicaments commencent à manquer cruellement. Les précisions de Toufik Benaïchouche.
Le plus grand hôpital des quartiers rebelles d'Alep a été bombardé pour la deuxième fois cette semaine, et cette fois, selon des témoins sur place, à l'aide également de barils d'explosifs. Les Etats-Unis, qui soutiennent l'opposition au régime, ont assuré que leurs discussions avec la Russie, alliée de Damas, n'étaient pas encore mortes. L'aviation russe et syrienne en tous cas ne cessent de bombarder la ville. On parle aussi de bombe à fragmentation. Les frappes aériennes se sont concentrées sur les voies d'approvisionnement qui mènent aux secteurs tenus par les rebelles, autrement dit sur la route Castello et sur le quartier de Malah. Les combats au sol font rage dans le quartier de Souleiman al Halabi, la ligne de front au nord de la vieille ville d'Alep.
C'est donc une guerre sans merci qui se déroule. Selon les Nations unies, environ 250.000 personnes, dont 100.000 enfants, vivent dans les quartiers tenus par les insurgés et subissent, je cite, "la plus grave catastrophe humanitaire jamais vue en Syrie".
SB :
Toufik Benaïchouche. Il y a un autre pays qui intervient en Syrie, c'est la Turquie.
JJ :
Le pays est engagé dans l'opération "Bouclier de l'Euphrate" depuis le 24 août dernier, pour lutter contre le groupe Etat Islamique mais aussi et surtout contre les milices kurdes.
SB :
Eh bien aujourd'hui le parlement turc autorise les militaires à combattre un an de plus, en Syrie et en Irak... Jusqu'à fin octobre 2017.
JJ :
C'est un rapport explosif : d'après l'organisation Amnesty International, des armes chimiques ont été utilisées dans l'ouest du soudan cette année.
SB :
Le pouvoir soudanais dément cette affirmation, mais le rapport d'Amnesty a déjà des conséquences. La France demande notamment l'ouverture d'une enquête internationale.
JJ :
Keith Ward est l'un des deux experts en armement chimique qui a travaillé pour ce rapport. Il a examiné des photos, des vidéos, des témoignages... Et pour lui, il y a effectivement eu une attaque chimique, mais on ne sait pas exactement quel produit a été utilisé.
Beaucoup de victimes présentaient les symptômes et les signes d'exposition à ce qu'on appelle des agents vésicants, des agents extrêmement irritants, comme du gaz moutarde au soufre ou des dérivés, comme le lewisite par exemple. Mais quand on regarde de plus près, on observe des différences subtiles, qui ne cadrent pas exactement avec le type de blessures causées par un agent vésicant. Une première explication pourrait être que ces victimes ont été exposées à un grande variété d'agents chimiques différents, un mélange. Ou bien, il pourrait s'agir d'armes chimiques plutôt vieilles, qui se seraient abîmées avec le temps, parce qu'elles n'auraient pas été conservées correctement. Dans ces cas-là, il est souvent difficile de savoir exactement quels signes cliniques et quels symptômes les victimes vont présenter.
JJ :
L'expert Keith Ward, il répondait aux questions de léonard vincent.
SB :
Le chef du parti socialiste espagnol, Pedro Sanchez, obligé de démissionner.
JJ :
Ce sont les membres du comité fédéral espagnol qui ont décidé cela tout à l'heure, après s'être réunis toute la journée. Il s'agissait de trouver une solution à la crise politique qui dure depuis 9 mois dans le pays : aucune alliance n'a été trouvée jusqu'ici entre les principaux partis.
SB :
Et cela, notamment parce que Pedro Sanchez refusait totalement de soutenir la droite. Maintenant qu'il a démissionné, les socialistes espèrent que leur nouveau chef acceptera de faire alliance avec le dirigeant conservateur, Mariano Rajoy, pour former, enfin, un gouvernement.
JJ :
Des milliers de manifestants habillés tout en noir, à Varsovie en Pologne...
SB :
Ils défilaient devant le parlement aujourd'hui contre l'interdiction totale de l'avortement. Une proposition de loi en effet propose de bannir l'avortement du pays, sauf dans un seul cas : lorsque la vie de la femme enceinte est menacée.
JJ :
C'est un nouvel épisode dans la série noire que traverse l'entreprise Volkswagen depuis un an.
SB :
On s'en souvient, le constructeur de voitures allemand est à l'origine d'un énorme scandale... On a découvert qu'il avait truqué des tests anti-pollution sur certaines de ses voitures.
JJ :
Un scandale mondial. Et justement, aujourd'hui l'entreprise accepte de verser 1 milliard 200 millions de dollars, aux vendeurs de voitures Volkswagen aux Etats-Unis. Ceux-ci en effet ont perdu beaucoup d'argent à cause du scandale. Les précisions de Francine Quentin.
La note s'alourdit pour Volkswagen aux Etats-Unis. Après les 14 milliards 700 millions de dollars au titre d'indemnisation des 480 000 propriétaires américains de voitures truquées la marque allemande va verser 1 milliard 200 millions de plus à ses 652 concessionnaires aux Etats-Unis pour compenser les pertes liées à la chute vertigineuse des ventes enregistrée après la révélation du dieselgate. Un accord amiable reste à trouver avec les propriétaires américains de 80 000 Volkswagen supplémentaires. Et encore ces montants ne concernent-ils que le volet civil de l'affaire et ils ne préjugent pas des amendes dont le constructeur allemand pourrait écoper devant la justice pénale américaine. Volkswagen n'en a donc pas fini car le groupe est également poursuivi par la justice ou l'objet d'enquêtes ailleurs dans le monde notamment en Europe ou au canada. Au total le Dieselgate pourrait couter jusqu'à 40 milliards de dollars au groupe qui a déjà enregistré en 2015, en raison du scandale, sa première perte nette depuis 20 ans.
JJ :
Les précisions de Francine Quentin.
SB :
Nous sommes samedi et comme chaque samedi, nous retrouvons Yvan Amar pour le mot de la semaine...
JJ :
Aujourd'hui il revient sur le mot "hold-up".
Hold-up militaro-politique ! C'est ainsi que Jean Ping qualifie les comportements et les actions d'Ali Bongo après le dernier scrutin, celui qui l'a fait réélire président du Gabon dans des circonstances controversées. Pourquoi un hold-up ? L'image est forte : comme si Bongo s'était emparé de force de ce processus électoral, comme s'il avait fait main basse sur les élections, comme s'il les avait volées ! Mais si l'on emploie le mot hold-up, c'est qu'il ne s'agit pas de les voler en douce, à la dérobée, sans se faire voir : au contraire, un hold-up se fait en force et lourdement armé : au sens propre le mot représente une geste criminel bien particulier : des bandits arrivent dans l'espace qu'ils veulent attaquer, une banque, un magasin par exemple. Ils mettent en joue tous ceux qui sont là, c'est-à-dire qu'ils les menacent de leurs armes, les visent, en menaçant de tirer s'ils n'obéissent pas. Et on leur ordonne de s'immobiliser, dans une position qui montre qu'ils ne se défendent pas : mot à mot hold-up ou « hold up your hands ! », en anglais veut dire « les mains en l air » ! Alors on a un mot bien français, bien que familier pour dire ça : un braquage, et les brigands qui s'y livrent sont des braqueurs. Mais ce mot de braquage ne s'emploie qu au sens propre : on ne parlerait pas d'un braquage électoral. Alors que le hold-up a de plus en plus souvent ce sens figuré qu on vient de remarquer : comme une confiscation, une appropriation. Avec souvent cette idée qu'on interdit que des témoins viennent vérifier ce qui s'est réellement passé. Et en cela le hold-up se différencie de l'OPA, (mot à mot une offre publique d'achat) : autre expression, dérivée de l'économie et même de la bourse, pour dire qu'on s'approprie quelque chose.
JJ :
Yvan Amar. Vous écoutez radio france internationale, il est 22h10 ici à Paris. C'est la fin de votre journal en français facile. Merci, Sylvie Berruet !
SB :
Merci, Juliette Jacquemin.
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