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【导读】
A Géménos, dans les Bouches-du-Rhône, les ouvriers d’une usine de thé se battent pour sauver leurs emplois. Le temps passe, mais les Fralib ne perdent pas espoir. Retour sur ce combat qui dure depuis plus de deux ans.
在罗纳河口省的热芒奥市(马赛附近),一家茶叶工厂的工人们示威挽救自己的工作。时间流逝,但工厂仍没有失去希望。回顾开展了两年的努力。
【背景知识】
En septembre 2010, Unilever décide de fermer l'usine Fralib à Gémenos qui emploie 182 personnes. Celles-ci lancent alors une campagne de boycott ciblé, et décident d'occuper le site de l'usine. La tension monte après que la direction demande leur expulsion. Le plan social proposé par le groupe est refusé par la justice en novembre 2011 par la cour d'Appel d'Aix en Provence et la direction doit alors revoir l’ensemble des mesures de reclassement interne et de revitalisation. Le 20 avril 2012, le troisième plan social de l’usine Fralib est validé par la justice, autorisant ainsi Unilever à mettre en œuvre les conditions de la fermeture de l’usine. Le 11 mai, les salariés reprennent le site, chassant la société de sécurité. La direction parle de « coup de force » et porte plainte. La justice lui donne raison le 16 mai et ordonne l’expulsion des salariés à compter du 1er juin.
L’intervention d’Arnaud Montebourg, nommé Ministre du Redressement productif après l’élection de François Hollande (PS), change la donne. Le Ministre obtient d’Unilever qu’il participe à la table ronde que réclamaient les salariés depuis plusieurs mois. Unilever s’engage également à ne pas faire appliquer la décision de justice d’expulsion des salariés, et à ne pas sortir les machines du site le temps des négociations. Durant la table ronde qui se déroule entre le 1er juin et le 25 juin, les discussions tournent autour de la reprise du site et de la revitalisation du bassin d’emploi. Les représentants des salariés doivent démontrer la crédibilité de leur projet alternatif à la fermeture, tandis que d’autres projets sont discutés parmi lesquels celui du fabricant de chips Sibell qui avait fait en avril une proposition de rachat du site au propriétaire du terrain. Suite à cette table ronde, l’État doit se prononcer sur une solution pour le site de Gémenos. Si l’État venait à choisir le projet des salariés, Unilever a annoncé qu'il placerait alors « à titre gratuit » les machines d'une valeur de 7 millions d'euros, « sous la tutelle des pouvoirs publics qui pourront prendre leurs responsabilités pour mettre en œuvre et financer le projet du comité d'entreprise. L'Etat disposerait également du budget de revitalisation de 1,54 million d'euros qui s'ajouterait au budget de formation de 400 000 euros contenus dans ce même PSE ».
L'usine faisait partie des quatre usines européennes d'Unilever fabriquant les thés Lipton et Éléphant. Les autres sont situées au Royaume-Uni, en Pologne, et en Belgique
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