Claudia : Excuse-moi! Je suis en retard.
Julie : Ce n’est pas grave... Tu n’as pas de problème ?
Claudia : Non. Je viens de la fac. Créteil, c’est loin et je finis tard le mardi.
Julie : Excuse-moi ! Tu as un léger accent. Tu viens d’où ?
Claudia : Je viens d’Italie.
Julie : Tu es italienne ! Et tes parents habitent en France ?
Claudia : Non, en Italie, à Milan, mais ils viennent souvent à Paris. Et tes parents, ils habitent où ? à Paris ?
Julie : Non, ils habitent en banlieue. Ils ne sont pas Parisiens. Ils viennent de Bretagne.
Claudia : Ah ! Et tu pars souvent en vacances en Bretagne ?
Julie : Oui, nous partons souvent. Mes parents ont une maison là-bas.
Claudia : Vous avez de la chance !
Yves : Entrez ! C’est la fête.
Claudia : Et qu’est-ce que vous fêtez ?
Yves : Tout, notre amitié, notre travail, nos œuvres…
Julie : Ah! Vous êtes artiste ?
Yves : Non, moi je suis journaliste. Je m’appelle Yves. Et vous ?
Claudia, Julie : Claudia… Julie.
Yves : Alors, vous entrez ou vous sortez ?
Super! Venez avec nous.
Claudia : Qu’est-ce qu’ils font, vos amis ?
Yves : Vous voyez leur œuvres. Ils créent des bijoux, fabriquent des sacs, des ceintures en cuir et ils décorent des foulards de soie…
Julie : Il est très joli…
Yves : La créatrice aussi est jolie. C’est la jeune femme brune avec le chemisier rose. C’est ma sœur.
Julie : Ah ! Vous n’avez pas l’air d’être frère et sœur.
Yves : Violaine, voici Julie et Claudia, deux de tes admiratrices.
Violaine : Oh, merci !
Claudia : Vous travaillez tous ici ?
Violaine : Oui. Le grand brun, là-bas, avec la cravate, c’est François. Regardez ses bijoux.
Yves : Petite sœur, excuse-moi ! Je dois partir. Parce que j’ai un rendez-vous important.
Claudia : Vous partez déjà ?
Yves : C’est gentil de dire ça. A bientôt.
François : Tu parles de moi, Violaine ?
Violaine : Non, je parle de tes créations.
Julie : Vous vendez vos créations dans d’autres boutiques ?
François : Dans d’autres boutiques, je voudrais bien !
Violaine : Moi aussi ! On cherche quelqu’un de sérieux pour présenter nos créations.
Julie : Quelqu’un de sérieux ? Mais je suis sérieuse, moi. J’aime la vente et j’aime vos créations.
François : Vous êtes sérieuse. Vous aimez la vente. Vous aimez nos créations. Vous êtes charmante. Vous avez un très joli sourire.
Vous présenter bien… Vous commencez quand ?