La radio : A la suite d’un mouvement de grève, les lignes 4, 6, 9 et 11 du métro sont fermées et on signale des perturbations importantes sur les autres lignes. Il n’y pas de trains sur les lignes A et B du RER. Si vous prenez votre voiture, attention aux embouteillages sur les périphériques. La circulation est complètement bloquée entre la porte de la Chapelle et la porte Maillot. Dans le centre de Paris, un autobus sur quatre est en circulation. Si vous allez en banlieue, renseignez-vous au numéro vert 08 64 64 64 64.
Pascal : Qu’est-ce qui se passe ? Il est 6 heures et demie.
Benoît : Tu entends les informations. Il n’y a pas de métro et très peu de bus. Tout est bloqué. Et comment je vais au bureau ? A pied !
Pascal : Grève des transports en commun. Et justement aujourd’hui. C’est bien ma chance !
Benoît : Dis donc, on parle de ces grèves depuis deux semaines. Lis les journaux ! Qu’est-ce que tu as de spécial à faire, aujourd’hui ?
Pascal : Je fais unremplacement dans un centre culturel… au Blanc-Mesnil.
Julie : Salut !
Benoît et Pascal: Salut !
Julie : Hum, ça sent bon !
Julie : Vous en faites une tête ! Il y a un problème ?
Benoît : Un problème ! Il y a une grève générale des transport en commun. Je vais au bureau à pied.
Julie : A pied ! Tu mets combien de temps ?
Benoît : Je mets une heure, si je marche vite. Mais je ne sais pas comment Pascal va au Blanc-Mesnil.
Julie : Au Blanc-Mesnil ? C’est où, ça ?
Pascal : C’est loin, très loin… en plus, avec le temps qu’il fait !
Julie : De quoi tu te plains, il fait beau ! Si c’est vraiment important, prends un taxi !
Benoît : Un taxi ! C’est trop cher. Elle est folle !
Julie : Oh, j’ai une idée… François … il a une petite moto.
François : Tu mets le casque, hein ?
Pascal : Oui, je mets le casque. Ne t’inquiète pas.
Pascal : Salut ! Je cherche le directeur, M.Fernadez. Tu sais où est son bureau ?
Un jeune : C’est par là-bas, au premier étage.
Pascal : Bonjour, Monsieur. Je viens de la part de l’agence pour l’emploi. Je suis Pascal Lefèvre.
M.Fernandez : Bonjour. Je suis content de vous voir.
M.Fernandez : Mettez votre manteau ici et asseyez-vous. Vous êtes à l’heure, bravo. Avec ces grève…
Pascal : Oui, je suis en moto.
M.Fernandez : En moto ? Elle est devant le bâtiment ?
Pascal : Oui, pourquoi ? Il y a des risques de vol ?
M.Fernandez : Des risques, il y en a partout. Non, non, je plaisante. Il n’y a pas trop de problèmes ici.